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Pharmacie Delpech Paris

La Préparation Magistrale

Utilisation de la théophylline reconditionnée lors d’asthme chez un chat 9 Apr 2024, 4:03 pm

Utilisation de la théophylline reconditionnée lors d’asthme chez un chat

Anamnèse et commémoratifs

Oslo est un chat européen mâle castré de 1 an, qui est présenté en consultation chez son vétérinaire traitant pour une toux chronique.

Il vit en appartement avec un autre chat. Il est correctement vacciné typhus-coryza.

 

Depuis plusieurs mois, Oslo présente des épisodes de toux quinteuse, non productive, plusieurs fois par jour, allant parfois jusqu’à la détresse respiratoire. Les propriétaires ne rapportent aucun événement pouvant être en lien avec la survenue de la toux : pas de changement d’environnement, pas de litière parfumée, de fumeurs en intérieur, pas de parfum d’ambiance, pas d’encens. Par ailleurs, l’autre chat du foyer ne présente aucun symptôme.

 

A l’examen clinique, Oslo présente une discrète dyspnée expiratoire, et l’auscultation révèle de discrets sifflements expiratoires intermittents. Le reste de l’auscultation et de l’examen clinique sont sans anomalie.

Examens complémentaires

Des radiographies thoraciques sont réalisées par le vétérinaire traitant (réf 1 et 2). Le parenchyme pulmonaire présente une opacité bronchique diffuse modérée objectivée par la présence de lésions en anneaux. Le cœur et le reste des structures thoraciques et extra-thoraciques sont sans anomalie.

Un bilan sanguin complet est réalisé (numération formule sanguine, bilan biochimique, réf 3 et 4) et ne révèle aucune anomalie.

Ces lésions ainsi que les commémoratifs sont compatibles en priorité avec de l’asthme félin ou une bronchite chronique, moins probablement avec une bronchite parasitaire (aelurostrongylose). Une surinfection bactérienne est possible mais peu probable, en raison de la présentation clinique.

Mise en place du traitement

Dans un premier temps, et en accord avec la propriétaire, une épreuve thérapeutique avec une vermifugation large spectre et une corticothérapie orale (prednisolone 0,5 mg/kg PO SID pendant deux semaines puis baisse à 0,25 mg/kg PO SID pendant deux semaines) est mise en place. Il est également recommandé de limiter l’exposition aux substances irritantes (huiles essentielles, fumées, encens, poussières…).

 

Une visite de contrôle est prévue un mois après la mise en place du traitement. Les propriétaires rapportent une amélioration significative des symptômes dès la mise en place du traitement, avec une quasi-absence de toux et de crises de détresse respiratoire les deux premières semaines. Néanmoins, après la diminution de la dose de prednisolone, les quintes de toux ont repris (environ une à deux quintes par jour, et deux crises de détresse respiratoire en deux semaines).

 

L’hypothèse d’asthme félin est donc privilégiée au vu de la réponse au traitement.

 

Après discussion avec les propriétaires des différents effets délétères de l’utilisation de corticoïdes à long terme, il est décidé de rester à une dose de prednisolone de 0,25 mg/kg PO SID, et d’ajouter des inhalations au plan thérapeutique : de la fluticasone est prescrite, à utiliser via une chambre d’inhalation (type Aerokat ND), matin et soir pendant 2 semaines. Si la réponse à ce traitement est bonne, la dose de prednisolone sera diminuée à 0,25 mg/kg PO un jour sur deux.

 

Du salbutamol est également prescrit, à utiliser par voie inhalée en cas de crise de détresse respiratoire.

Suivi de traitement

Les propriétaires reviennent en visite de contrôle 1 mois après la mise en place des inhalations.

Oslo tolère très bien le système Aerokat, et le traitement combiné de prednisolone à 0,25 mg/kg PO SID et de fluticasone inhalée BID était très satisfaisant, puisque quasiment aucune quinte de toux n’a été observée pendant cette période.

Néanmoins, Oslo a recommencé à présenter des symptômes dès que la prednisolone a été donnée un jour sur deux, au bout de deux semaines. Le salbutamol a du être utilisé à deux reprises.

 

Il a été décidé d’ajouter une troisième molécule au plan thérapeutique : la théophylline en libération prolongée reconditionnée, une gélule de 25 mg PO, à administrer le soir. La prednisolone 0,25 mg/kg PO un jour sur deux et la fluticasone inhalée BID sont continués en parallèle.

 

Une consultation de suivi est prévue 1 mois plus tard : les propriétaires rapportent une très bonne tolérance à ce traitement. Oslo n’a présenté aucune crise de détresse respiratoire, les quintes de toux sont rares, et l’administration des différents médicaments est plutôt aisée et sans effet secondaire. Le traitement est donc poursuivi potentiellement à vie, avec des contrôles à prévoir régulièrement, notamment des prises de sang afin de contrôler les paramètres rénaux et hépatiques au moins une fois par an.

Intérêt de la théophylline en médecine vétérinaire

Il n’existe pas de forme vétérinaire de la théophylline pour l’instant. En médecine humaine, la théophylline à libération prolongée existe sous forme de gélules dosées à 50, 100, 200 ou 300 mg.

 

Il semble donc compliqué d’administrer une dose journalière correcte pour des petits animaux. Oslo avait par exemple besoin de 25 mg par jour, il faudrait donc diviser la gélule avant de l’administrer. Généralement le traitement est prescrit à vie, d’où l’intérêt de faire reconditionner la théophylline, en libération immédiate ou prolongée, avec un dosage adapté à l’animal, et ainsi s’assurer que la dose journalière administrée est correcte. Plusieurs formes galéniques sont possibles : gélules (LP ou LI), sirop (LI, qui existait auparavant en médecine humaine mais plus maintenant), pâte orale (LI), trochisques (LI)… De plus, les médicaments peuvent être aromatisés (thon, bœuf, poulet, etc…) afin de les rendre plus appétents et faciliter l’observance du traitement.

 

Annexe 1 : radiographie thoracique, profil droit

Annexe 2 : radiographie thoracique, face

Annexe 3 : numération formule sanguine

Annexe 4 : biochimie sanguine

Sources :

 

  • Thèse : « Nouveautés thérapeutiques dans le traitement de l’asthme félin », V. VANNEPH, 2009
  • Thèse : « Accompagnement personnalisé du propriétaire de chat atteint de maladie chronique », J. GARNODIER, 2020
  • « Les traitements de l’asthme du chat », Le Point Vétérinaire n° 303 du 01/03/2010

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Utilisation du diltiazem reconditionné lors de myocardiopathie hypertrophique obstructive chez un chat 4 Mar 2024, 3:07 am

Utilisation du diltiazem reconditionné lors de myocardiopathie hypertrophique obstructive chez un chat

Anamnèse et commémoratifs

Saphir est un chat Sacré de Birmanie mâle castré de 6 ans et pesant 4 kg, qui est présenté en consultation chez son vétérinaire pour sa visite annuelle et son rappel vaccinal.

Il vit en appartement sans congénère. Il est correctement vacciné typhus-coryza.

A l’examen clinique, il présente un souffle cardiaque systolique basal gauche, de grade III/VI. Il n’y a aucune autre anomalie à l’examen. L’auscultation ne révèle pas d’arythmie, la fréquence cardiaque est évaluée à 136 bpm, et le pouls est frappé et synchrone avec le choc précordial. Sa température est normale, ses muqueuses sont roses, la pression artérielle systolique est mesurée à 128 mmHg. L’auscultation respiratoire est sans anomalie. D’après ses propriétaires, il ne présente aucun symptôme de cardiopathie. Ce souffle n’avait jamais été signalé auparavant, ils décident donc de l’explorer.

Examens complémentaires

Un bilan sanguin complet est réalisé (numération formule sanguine, bilan biochimique) et ne révèle aucune anomalie, ce qui permet d’écarter l’hypothèse d’un souffle fonctionnel (secondaire à une anémie) ou d’un souffle lié à une pathologie systémique (hyperthyroïdie, insuffisance rénale, diabète, processus inflammatoire…).

Une radiographie thoracique est réalisée par le vétérinaire traitant dans un premier temps, et révèle une cardiomégalie avec dilatation atriale, mais aucun signe d’épanchement, d’œdème pulmonaire ou de congestion des vaisseaux.

Saphir est référé chez un vétérinaire cardiologue afin de réaliser une échocardiographie-Doppler. Plusieurs anomalies sont observées :

  • Une hypertrophie des parois myocardiques gauches (septum interventriculaire, piliers ventriculaires) ;
  • Un inotropisme ventriculaire gauche dans les valeurs hautes ;
  • Des feuillets mitraux et des cordages associés discrètement hyperéchogènes ;
  • Un mouvement systolique antérieur mitral (SAM) ;
  • Un épaississement de la valvule mitrale ;
  • Un flux pulmonaire turbulent, de vélocité augmentée et avec un profil en lame de couteau inversée, compatible avec une obstruction dynamique de la chambre de chasse du ventricule droit ;
  • Un flux aortique laminaire et de vélocité normale à basse fréquence mais turbulent, de vélocité augmentée et avec un profil en lame de couteau inversée, compatible avec une obstruction dynamique de la chambre de chasse du ventricule gauche quand la fréquence augmente.

Ces lésions sont compatibles avec une myocardiopathie hypertrophique obstructive idiopathique.

Pronostic et mise en place du traitement

Compte tenu du caractère obstructif de la myocardiopathie hypertrophique, Saphir présente des risques de syncope à moyen terme, ainsi que des risques d’insuffisance cardiaque, d’infarctus du myocarde, de thrombus à plus long terme. Un traitement est donc instauré immédiatement :

  • β-bloquant (aténolol) : 3 mg/kg matin et soir indiqué en cas d’affection obstructive ;
  • Inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (bénazépril) : 0,5 mg/kg par jour afin de limiter les remaniements myocardiques ;

Inhibiteur calcique (diltiazem) : 10 mg/kg par jour en forme longue action, sous forme de gélule reconditionnée pour favoriser la relaxation myocardique.

Suivi de traitement

Un bilan rénal est réalisé une quinzaine de jours après la mise en place du traitement. Les valeurs étant toujours dans les normes, les posologies des différents traitements, et notamment du bénazépril, ne sont pas modifiées. Un bilan sanguin est recommandé tous les 4 à 6 mois chez le vétérinaire traitant.

Un contrôle échocardiographique-Doppler est recommandé au minimum une fois par an chez le vétérinaire cardiologue pour évaluer la progression de la pathologie.

Intérêt du diltiazem en médecine vétérinaire

Le diltiazem est un antiarythmique de la classe IV. C’est un inhibiteur calcique, qui s’oppose à l’entrée de calcium lors de la phase 2 du potentiel d’action, entraînant donc un raccourcissement de celui-ci. Le calcium joue un rôle important dans le maintien de l’automaticité de la conduction dans les nœuds sinusal et atrio-ventriculaire. Ainsi, le diltiazem induit une bradycardie sinusale (effet chronotrope négatif) et un ralentissement de la conduction atrio-venticulaire (effet dromotrope négatif). Ces effets lui confèrent une activité anti-arythmique supraventriculaire. Lors de fibrillation atriale, il permet une réduction de la fréquence ventriculaire en allongeant la période réfractaire du nœud atrio-ventriculaire. Il présente également un effet inotrope négatif modéré. 

 

Les principales indications du diltiazem en médecine vétérinaire sont :

  • Traitement de la myocardiopathie hypertrophique du chat : 1,5 à 2,5 mg/kg 3 fois par jour en forme courte action, ou 5 à 10 mg/kg 1 fois par jour
  • Traitement des tachycardies supraventriculaires et de la fibrillation atriale
  • Traitement de l’hypertension artérielle

Il peut être administré par voie orale ou intraveineuse. L’absorption par voie orale est généralement bonne. Le pic de concentration plasmatique est observé 30 minutes à 1 heure après l’administration. L’excrétion du diltiazem et de ses métabolites est essentiellement biliaire.

Le diltiazem est contre-indiqué en cas d’hypotension artérielle, de maladie du sinus « sick sinus syndrome », ou de trouble sévère de la conduction (bloc atrio-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré).

 

Il n’existe pas de forme vétérinaire longue action (LP) pour l’instant. En forme courte action, le médicament doit être administré 3 fois par jour chez le chat, ce qui peut s’avérer compliqué. En médecine humaine, le diltiazem LP se vend sous forme de gélules, dosés entre 90 et 300 mg. Il semble donc compliqué d’administrer une dose journalière correcte pour des petits animaux. Un chat a par exemple besoin de 40 mg par jour, il faudrait donc diviser la gélule avant de l’administrer. Et généralement le traitement est prescrit à vie, d’où l’intérêt de faire reconditionner le diltiazem longue action (ou même courte action), dosées en fonction de l’animal, et ainsi s’assurer que la dose journalière administrée est correcte. Plusieurs formes galéniques sont possibles : gélules, suspension, pâte orale, pommade avec passage transdermique… De plus, les médicaments peuvent être aromatisés (thon, bœuf, poulet, etc…) afin de les rendre plus appétents et faciliter l’observance du traitement.

 

Sources :

  • « Thérapeutique cardiovasculaire du chien et du chat », abrégés vétérinaires, V. Chetboul, H.P. Lefebvre, D. Tessier-Vetzel, J.L. Pouchelon, éditions Masson, 2004
  • Thèse « Index thérapeutique en cardiologie du chien et du chat », Y. Bongrand, 2006
  • « Cardiomyopathies félines », Veterinary Focus n°22.1, 2012

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Utilisation de l’acide ursodésoxycholique reconditionné lors de cholécystite 7 Feb 2024, 4:49 pm

Utilisation de l’acide ursodésoxycholique reconditionné lors de cholécystite

Anamnèse et commémoratifs

Polly est un chien pinscher nain femelle stérilisée de 11 ans et pesant 4 kg, qui est présentée en consultation pour abattement, dysorexie, adipsie, ptyalisme et vomissements évoluant depuis 72 heures.

Elle vit en appartement sans congénère. Elle est correctement vaccinée CHPPIL et traitée régulièrement contre les parasites internes et externes.

A l’examen clinique, elle présente une hyperthermie à 40.2°C, une douleur à la palpation abdominale et des muqueuses modérément ictériques.

Examens complémentaires

Un bilan sanguin complet est réalisé et révèle une leucocytose, une hyperbilirubinémie (23 μmol/L), et une augmentation sévère des paramètres hépatiques (PAL = 3634 U/L ; ALAT = 648 U/L ; GGT 59 UI/L). Le ionogramme, les gaz du sang et les temps de coagulation sont sans anomalie.

Une échographie abdominale est effectuée et montre un épaississement et une irrégularité de la paroi de la vésicule biliaire avec présence de boue biliaire. Les voies biliaires ne sont pas obstruées.

Les échographies A-FAST et T-FAST sont négatives.

Du liquide biliaire, prélevé par cholécystocentèse échoguidée, est envoyé pour analyse bactériologique et confirme par la suite une cholécystite bactérienne à Enterococcus faecium, sensible à l’amoxicilline et l’acide clavulanique.

Des biopsies hépatiques sont également réalisées et ne présentent pas d’anomalie significative.

Hospitalisation et mise en place du traitement

Après la consultation, Polly est hospitalisée sous fluidothérapie (Ringer Lactate). Une antibiothérapie large spectre (amoxicilline-acide clavulanique) par voie intraveineuse est commencée en attendant les résultats de la bactériologie, ainsi qu’un traitement antidouleur (buprénorphine 20 μg/kg). Un traitement de soutien hépatique est parallèlement mis en place, à base de S-adénosylméthionine 10 mg/kg PO SID et d’acide ursodésoxycholique reconditionné à raison d’une gélule de 40 mg par jour afin d’atteindre la dose recommandée de 10 mg/kg PO SID. Du citrate de maropitant par voie intraveineuse à 1 mg/kg SID est également administré.

Une amélioration clinique est observée rapidement en 48 heures, avec une reprise de l’appétit et une diminution de l’ictère.

Polly est donc rendue à ses propriétaires avec un traitement à base de citrate de maropitant 2 mg/kg PO SID pendant 3 jours, amoxicilline et acide clavulanique 20 mg/kg PO BID (au moins 4 semaines), acide ursodésoxycholique 1 gélule reconditionnée de 40 mg par jour jusqu’au contrôle, S-adénosylméthionine 10 mg/kg PO SID jusqu’au contrôle, et une alimentation hautement digestible.

Suivi de traitement

Une dizaine de jours plus tard, un contrôle est réalisé. Une résolution complète des signes cliniques est rapportée. Une amélioration significative des paramètres hépatiques est notée (ALAT = 115 U/L ; PAL = 427 U/L). La dose d’amoxiciline et acide clavulanique est passée à 10 mg/kg PO BID, avec maintien de l’acide ursodésoxycholique à 10 mg/kg PO SID (1 gélule reconditionnée de 40 mg par jour) et de l’alimentation hyperdigestible. Une quinzaine de jours plus tard, une normalisation des paramètres hépatiques est (ALT = 105 U/L ; ALP = 129 U/L). L’anbitiothérapie est arrêtée. L’acide ursodésoxycholique et l’alimentation sont poursuivis pendant encore deux mois.

 

Intérêt de l’acide ursodésoxycholique en médecine vétérinaire

Les affections hépatiques et biliaires sont fréquentes chez le chien et le chat, il y a pourtant peu de traitements disponibles sur le marché vétérinaire. L’acide ursodésoxycholique est une molécule de choix dans la gestion de ces affections.

L’acide ursodésoxycholique est un acide biliaire naturel présent dans la bile en très petite quantité. Il a une action antioxydante par ses pouvoirs anti-cholélithiasique et cholérétique (= favorise la sécrétion de bile par la vésicule biliaire et empêche l’accumulation de composés potentiellement toxiques). En raison de ces propriétés, l’acide ursodésoxycholique est indiqué chez les individus atteints de cholestase, cholangite, cholécystite, cholélithiases et les hépatites chroniques actives sauf en cas d’obstruction des voies biliaires. La dose recommandée est de 10 à 15 mg/kg PO SID, à donner lors d’un repas pour augmenter la biodispoinibilité. Les seuls effets secondaires rarement rapportés sont l’apparition de vomissements et de diarrhée.

Il n’existe pas de forme vétérinaire pour l’instant. En médecine humaine, l’acide ursodésoxycholique se vend sous forme de gélules, dosés à 200 ou 500 mg. Il semble donc compliqué d’administrer une dose journalière correcte pour des petits animaux. Un chat a par exemple besoin de 50 mg par jour, il faudrait donc diviser la gélule en 4 ou 10. Et généralement le traitement est long, sur plusieurs semaines ou mois. D’où l’intérêt de faire reconditionner l’acide ursodésoxycholique en gélules, dosées en fonction de l’animal, et ainsi s’assurer que la dose journalière administrée est correcte. D’autres formes galéniques sont également possibles : suspension, pâte orale… De plus, les médicaments peuvent être aromatisés (thon, bœuf, poulet, etc…) afin de les rendre plus appétents et faciliter l’observance du traitement.

Sources :

  • Thèse : « Utilisation des antioxydants en hépatologie chez les carnivores domestiques », M. Chabaud, 2007.
  • ACVIM consensus statement on the diagnosis and treatment of chronic hepatitis in dogs

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Les dérivés nitrés 9 Jan 2023, 10:57 am

Le dinitrate d’isosorbide est un dérivé nitré, c’est-à-dire qu’il contient des groupements NO2. Au préparatoire, ce composé n’est jamais utilisé pur, mais dilué à 40% dans le lactose. Savez-vous pourquoi ?

Formule du dinitrate d’isosorbide

Réponse :

La plupart des dérivés nitrés sont hautement réactifs. Les explosifs les plus couramment utilisés sont d’ailleurs des dérivés nitrés :

TNT
RDX (constituant du C-4)
Nytroglycérine

Les ondes ultrasonores n’interagissent pas directement avec la structure des molécules, mais fragilisent les interactions d’une molécule à l’autre. Ainsi, elles se comportent comme une énergie mécanique, telle que la trituratAinsi, le dinitrate d’isosorbide, sous sa forme sèche et pure, présente des risques d’explosion en cas d’étincelle ou de choc. C’est la raison pour laquelle les fournisseurs le délivrent dilué, à 40% dans du lactose.
Bien évidemment, les pommades rectales au dinitrate d’isosorbide n’ont pas d’application militaire. En médecine, les dérivés présentent un intérêt tout autre. Ils sont ce que l’on appelle des « donneurs de NO » (monoxyde d’azote), entrainant une vasodilatation.
Par voie orale (Risordan®), en spray (Natispray®) et en patch (Trinipatch®), les dérivés nitrés sont utilisés dans le traitement de l’angine de poitrine. La vasodilatation des artères coronaires permet une meilleure irrigation du myocarde.

Au préparatoire, les pommades rectales de dinitrate d’isosorbide sont utilisées pour le traitement des fissures anales. La vasodilatation facilite la cicatrisation en assurant une irrigation sanguine suffisante.

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Bain à ultrasons 9 Jan 2023, 10:50 am

Le laboratoire de contrôle qualité du préparatoire a gracieusement cédé son agitateur à  ultrasons au secteur des externes.

Quel est le mode de fonctionnement de cet agitateur ?

Un générateur produit de l’énergie électrique à haute fréquence et l’envoie aux transducteurs. Ceux-ci  transforment cette énergie en vibrations, qu’ils transmettent à une cuve remplie d’eau. Ces vibrations sont des ondes ultrasonores dont la fréquence varie de 20 à 170􀀀kHz. Dans le milieu liquide, les ondes ultrasonores déclenchent successivement des phases de compression et de décompression complexes. C’est ce que l’on appelle la cavitation. La décompression provoque la formation d’une multitude de bulles
microscopiques qui viennent ensuite imploser au cours de la phase de compression, créant des turbulences.

Photographie du bain à ultrasons Floureon GT Sonic®

Les ondes ultrasonores n’interagissent pas directement avec la structure des molécules, mais fragilisent les interactions d’une molécule à l’autre. Ainsi, elles se comportent comme une énergie mécanique, telle que la trituration au mortier ou l’agitation manuelle.
Au préparatoire, nous pouvons donc utiliser le bain à ultrasons pour accélérer la fabrication des solutions nécessitant une étape de dissolution 􀀀: collodion, minoxidil, urée … L’agitation ultrasonique ne remplace pas la trituration au mortier. Mais elle peut se substituer à celle-ci ou réduire le temps d’agitation manuelle, en offrant davantage d’autonomie et d’ergonomie pour le manipulateur. En cas de question, se référer à l’instruction affichée près de l’appareil, ou auprès de votre responsable de secteur.

 

Rédacteur : Karim KHOUKH

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L’odeur de la valériane 9 Jan 2023, 10:49 am

Utilisée depuis des siècles comme apaisant du système nerveux, la valériane n’est pourtant pas de tout repos pour les narines. Ses racines dégagent en effet une odeur nauséabonde, mélange de vestiaires de sport et d’urine de chat.
Savez-vous d’où provient cette odeur caractéristique ?

Réponse :
La molécule responsable de la mauvaise odeur de la valériane est l’acide isovalérique, localisé notamment dans les racines de la plante.

Formule de l’acide isovalérique

Or, cette molécule n’est pas retrouvée uniquement dans la valériane. En effet, certaines bactéries présentes sur la peau, comme Staphylococcus epidermidis, transforment les traces de leucine dans notre sueur en acide isovalérique, responsable de l’odeur de transpiration [1].

Biosynthèse de l’acide isovalérique

De plus, l’acide isovalérique est retrouvé dans les urines de chat. Il sert de marqueur de territoire pour les mâles et de phéromone pour les femelles [2].
Ainsi, nous pouvons bel et bien affirmer scientifiquement que la valériane sent les pieds et l’urine de chat.

Bibliographie :

[1] Ara, Katsutoshi; Hama, Masakatsu; Akiba, Syunichi; Koike, Kenzo; Okisaka, Koichi; Hagura, Toyoki; Kamiya, Tetsuro; Tomita, Fusao (April 2006). Foot odor due to microbial metabolism and its control. Canadian Journal of Microbiology. 52 (4): 357–364.
[2] Bland, K. P. (1979). Tom-cat odour and other pheromones in feline reproduction. Veterinary Science Communications, 3(1), 125-136.

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Notre étude sur le Maropitant publiée dans l’Open Veterinary Journal 6 Oct 2022, 7:50 am

Les stylos transdermiques représentent une innovation majeure dans l’amélioration de l’observance féline. La pharmacie Delpech propose uniquement des molécules dont l’efficacité a été démontrée par cette voie, via des études cliniques et/ou pharmacocinétiques.

Afin de répondre à la forte demande, nous lançons désormais nos propres études, en collaboration avec des écoles et des cliniques vétérinaires.

Nous vous annonçons la publication de notre première étude, sur le maropitant transdermique dans le Open Veterinary Journal, 2022, Vol.12(5): 618-621 sous le titre “Evaluation of the efficacy of transdermal administration of maropitant in managing vomiting in cats”.


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Découvrez notre application mobile pour smartphone et tablette 28 Feb 2022, 6:07 pm

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Laboratoire de contrôle qualité 5 Mar 2019, 3:22 pm

Allier savoir-faire historique et avant-garde technique

Dans le cadre de sa politique d’amélioration continue de la qualité, le préparatoire Delpech a mis en
place son propre laboratoire de contrôles physico-chimiques.


Doté d’équipements modernes, il assure le développement et la validation de méthodes analytiques.
Ces méthodes sont appliquées pour des contrôles de routine sur les produits finis, selon les référentiels
pharmaceutiques en vigueur (BPP, Ph. Eur., ICH). Le laboratoire travaille également à l’optimisation
des procédés de fabrication, en étudiant les techniques de mélange et le choix des excipients.

D’autre part, la pharmacie Delpech a engagé une politique de standardisation de ses méthodes de
préparation. L’objectif de la standardisation est de garantir la reproductibilité lot à lot de la préparation
magistrale, en réduisant les variations interindividuelles. Pour ce faire, plusieurs systèmes automatisés
ont été mis en place et validés par le laboratoire de contrôles physico-chimiques. La standardisation est
une garantie de la qualité et de l’efficacité du traitement.


L’expertise du laboratoire contribue aussi aux travaux de la SOTP (Société des Officinaux sous-
Traitants en Préparations) dans la perspective d’une politique qualité commune et d’une meilleure
connaissance de la stabilité des préparations.


Le laboratoire de la pharmacie Delpech participe également à la formation universitaire, en accueillant
chaque année des étudiants scientifiques (techniciens de contrôle, ingénieurs chimistes, pharmaciens
industriels…) et en collaborant avec des établissements supérieurs en France et à l’étranger (Brésil,
Chine, Maghreb).


Contrôles physico-chimiques :

Identification et dosage : HPLC, IR, colorimétrie, pH-métrie.


Contrôles pharmaco-techniques :

Essais de désagrégation des gélules gastro-résistantes, des suppositoires
.
Essais de dissolution
.
Contrôle de la qualité du nettoyage des équipements de fabrication pour l’évaluation du risque des
contaminations croisées.


Etudes de stabilité :

Détermination de la stabilité intrinsèque du principe actif
.
Etude de dégradation forcée, étude de stabilité en temps réel
.
Détermination de la durée de validité et des conditions de stockage
.
Etude des incompatibilités (principe actif/excipient ; contenant/contenu
).

Prospection :
Comparaison des fournisseurs de matières premières.


La pharmacie Delpech met à disposition l’expertise de son laboratoire de contrôles physico-chimiques
pour ses confrères, notamment dans le contexte des essais d’uniformité de teneur exigés par les ARS.


Pour toute demande de renseignements :


Karim KHOUKH

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Bleu de méthylène en psychiatrie 5 Oct 2018, 2:18 pm

Depuis quelques mois, des demandes croissantes de préparations de bleu de méthylène par voie orale ont été reçues à la pharmacie Delpech, pour le traitement de troubles neuropsychiatriques.
Plusieurs publications font en effet état de l’efficacité du bleu de méthylène, à des doses comprises entre 15 et 300 mg/j, dans les pathologies suivantes :


Dépression sévère [1], schizophrénie [2], maladie d’Alzheimer [3], psychose maniacodépressive [4] et troubles bipolaires [5].


Le mécanisme d’action de cette molécule au niveau cérébral n’est pas encore complètement élucidé.
Il pourrait résulter de l’action antioxydante et neuroprotectrice de la molécule.

Structure chimique du bleu de méthylène (Chlorure de méthylthioninium)

L’administration orale du bleu de méthylène peut se faire en gouttes ou en gélules. Pour ce type de préparations, il conviendra donc d’être vigilant à la voie d’administration. La posologie et la spécialité du prescripteur peuvent aider à identifier cette voie.

Bibliographie :
[1] Naylor, G. J., Smith, A. H. W., & Connelly, P. (1987). A controlled trial of methylene blue in severe depressive illness. Biological psychiatry, 22(5), 657-659.
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