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10 idées de tests pour challenger vos dispositifs d’Animation CRM  8 Apr 2025, 10:13 am

Dans un contexte où la relation client devient un levier stratégique de croissance, il est essentiel de repenser et challenger régulièrement ses dispositifs d’animation CRM. Le Test & Learn est la clé pour optimiser l’engagement et la conversion des consommateurs. 

Voici 10 idées de projets et d’expérimentations à mettre en place pour doper votre stratégie CRM. 

1. Gamification du programme de fidélité 

Objectif : Augmenter l’engagement client et booster la rétention. 
Expérience : Proposer différentes mécaniques pour acquérir des points : points gagnés pour des interactions diverses : ouvertures d’emails, partages sociaux, engagement sur le site Vs une mécanique d’acquisition plus traditionnelle basée uniquement sur les achats. 
KPIs : Augmentation du taux d’interaction, fréquence d’achat, taux de rétention. 

2. Optimisation du parcours de bienvenue 

Objectif : Maximiser l’activation et la conversion des nouveaux clients. 
Expérience : Comparer un email unique d’accueil avec une série d’emails onboarding présentant la marque, les best-sellers et une offre privilégiée. Tester également l’impact du SMS dans ce parcours. 
KPIs : Taux d’ouverture, taux de conversion sur le premier achat, engagement long terme. 

3. Stratégie de réactivation des clients inactifs 

Objectif : Réengager les clients inactifs et augmenter leur LifeTime Value. 
Expérience : Tester différentes approches (message émotionnel « Vous nous manquez » vs. offre incitative « -20% pour tout achat »), ainsi que divers canaux (email, SMS, Wallet). 
KPIs : Taux de retour, taux d’utilisation de l’offre, feedbacks clients. 

4. Recommandations produits personnalisées 

Objectif : Augmenter le panier moyen et le taux de conversion. 
Expérience : Comparer des recommandations produits basées sur l’historique d’achat versus celles basées sur la navigation en temps réel. Tester également les recommandations cross-sell (produits complémentaires) vs. up-sell (produits premium). 
KPIs : Taux de clic, taux d’ajout au panier, taux de conversion. 

11. Communication personnalisée vs. générique 

Objectif : Mesurer l’impact de la personnalisation sur l’engagement et la conversion. 
Expérience : Comparer une campagne avec messages génériques (mêmes offres et contenu pour tous) à une campagne ultra-personnalisée (nom du client, historique d’achat, recommandations individualisées). Tester également l’effet de la personnalisation sur différents canaux (email, SMS, push). 
KPIs : Taux d’ouverture, taux de clic, taux de conversion, taux de désabonnement, taux d’actifs, taux de conversion. 

6. Expérimentation sur la pression marketing 

Objectif : Trouver le bon équilibre entre sollicitation et engagement. 
Expérience : Comparer différentes fréquences d’envoi : standard (1 email/semaine), réduit (1 email/15 jours), augmenté (3 emails/semaine avec segmentation fine). 
KPIs : Taux de désabonnement, taux d’ouverture, taux de conversion. 

7. Drive-to-store vs. drive-to-web 

Objectif : Mesurer l’impact du CRM sur le trafic en magasin et online
Expérience : Comparer une offre exclusive en magasin (email push-to-store) versus une offre en ligne avec retrait magasin. Tester également le SMS géolocalisé pour maximiser l’impact en point de vente. 
KPIs : Taux de visite en magasin, taux de conversion en ligne, taux de retrait en magasin. 

8. Intégration du social CRM & UGC 

Objectif : Augmenter l’engagement grâce à du contenu authentique. 
Expérience : Tester l’impact d’un email classique versus un email contenant du User-Generated Content (avis clients, photos partagées sur les réseaux sociaux). Inciter au partage post-achat via SMS ou push. 
KPIs : Taux d’engagement, taux de partage, taux de conversion. 

9. Relance d’abandon de panier 

Objectif : Améliorer la récupération de paniers abandonnés. 
Expérience : Comparer une relance simple avec rappel des produits, une relance avec une réduction limitée dans le temps et une relance basée sur la preuve sociale (« Ce produit est très apprécié, ne le ratez pas ! »). 
KPIs : Taux de récupération, taux de clic, taux de conversion. 

10. Scénarios d’automatisation & trigger marketing 

Objectif : Maximiser la pertinence et la réactivité des campagnes CRM. 
Expérience : Tester différents triggers marketing : anniversaire (offre vs. simple message), post-consultation produit (email vs. push), nurturing des prospects (contenu inspirationnel vs. offre incitative). 
KPIs : Taux de conversion post-trigger, engagement, taux de fidélisation. 

Conclusion 

Le CRM est un levier puissant à condition d’être testé et optimisé en permanence. En expérimentant régulièrement de nouvelles approches, vous pourrez affiner vos stratégies et maximiser votre impact sur l’engagement et la fidélisation client. 
Et vous, quels tests avez-vous déjà réalisés pour booster vos campagnes CRM ? 

N’hésitez pas à nous contacter !

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Glossaire du Marketing Relationnel 4 Mar 2025, 11:13 am

Dans un environnement où l’engagement des clientes et des clients est devenu essentiel, comprendre certains concepts fondamentaux du marketing relationnel permet de mieux appréhender les leviers qui favorisent des connexions durables avec son public. Ce glossaire a pour objectif de vous guider à travers quelques notions clés qui permettent aux marques de tisser des liens solides avec leurs consommateur·rices.

Marketing relationnel vs Marketing transactionnel

Le marketing relationnel et le marketing transactionnel sont deux approches qui diffèrent dans leurs objectifs et leurs méthodes. Tandis que le marketing transactionnel se concentre sur la vente immédiate, le marketing relationnel mise sur la création de liens à long terme avec les cliente·s.

Marketing transactionnel :

  • Définition : Contrairement au marketing relationnel, le marketing transactionnel se concentre sur des actions immédiates visant à générer des ventes, souvent à travers des promotions ou des incitations à l’achat.
  • Exemple : Une campagne publicitaire offrant une remise instantanée sur un nouveauté produit, ou un coupon qui incite à effectuer un achat immédiat.
  • Utilisation : Le marketing transactionnel est souvent utilisé pour attirer rapidement l’attention du public et stimuler des ventes immédiates, et il se distingue par son aspect plus promotionnel.

Marketing relationnel :

  • Définition : Le marketing relationnel cherche à établir une relation continue et personnalisée entre une marque et ses cliente·s, en favorisant des interactions régulières et des expériences enrichissantes.
  • Exemple : Une marque de cosmétique qui envoie des conseils personnalisés à ses consommateurs et consommatrices, les informe sur des produits complémentaires à leur routine skincare, ou leur propose des offres spéciales en fonction de leurs habitudes d’achat.
  • Utilisation : L’objectif est de construire une relation de confiance et de fidéliser la clientèle en l’engageant de manière active et régulière.

En résumé, le marketing relationnel s’inscrit dans une dynamique de long terme, où l’accent est mis sur l’engagement et la fidélité, tandis que le marketing transactionnel cherche à maximiser les ventes immédiates par des actions ponctuelles. Les deux concepts sont complémentaires dans une stratégie marketing : des actions transactionnelles peuvent être intégrées efficacement dans une stratégie de marketing relationnel, comme dans le cadre d’un programme relationnel par exemple !

Fidélisation vs Rétention

Bien que souvent utilisés de manière interchangeable, les concepts de fidélisation et de rétention diffèrent dans leur approche du public et dans la manière dont ils influencent une stratégie marketing. Alors que la fidélisation se concentre sur la création de liens émotionnels, générant la préférence de marque, la rétention met l’accent sur la minimisation du taux de départ des client·es.

Fidélisation :

  • Définition : La fidélisation vise à développer une relation durable et engagée avec les client·es : l’objectif est de créer un lien émotionnel fort qui dépasse la simple transaction commerciale, en transformant les client·es en véritables ambassadeur·rices de la marque.
  • Exemple : Un programme de récompenses où les membres accumulent des points à chaque achat ou action relationnelle avec la marque, points qui peuvent être échangés contre des expériences exclusives ou des réductions spéciales.
  • Utilisation : La fidélisation permet de maximiser la valeur à long terme d’un client ou d’une cliente, d’améliorer son expérience et de développer une relation de confiance.

Rétention :

  • Définition : La rétention consiste à éviter que les consommateurs et les consommatrices ne partent ou ne cessent d’acheter. Il s’agit de maintenir les client·es dans le périmètre de l’entreprise en identifiant et en répondant proactivement aux raisons potentielles de leur départ.
  • Exemple : Une entreprise de téléphonie mobile qui propose des offres de renouvellement d’abonnement à ses client·es pour les inciter à rester avec elle, tout en offrant des avantages exclusifs.
  • Utilisation : La rétention se concentre sur la gestion de la relation et toutes actions marketing adéquates pour maintenir les client·es actifs, souvent par des actions promotionnelles ciblées pour éviter leur départ en proactif.

En résumé, la fidélisation crée un lien durable en améliorant l’expérience client et en développant une relation de confiance, tandis que la rétention consiste à maintenir les client·es dans le périmètre de l’entreprise et à minimiser leur départ : les deux approches sont complémentaires et essentielles pour une stratégie de marketing relationnel efficace.

Personnalisation vs Individualisation

Les termes personnalisation et individualisation sont souvent utilisés dans le marketing pour décrire des stratégies visant à rendre les expériences client plus pertinentes, mais ils ont des nuances importantes dans leur mise en œuvre.

Personnalisation :

  • Définition : La personnalisation consiste à adapter les messages, les offres, ou les produits en fonction des segments de client.es, en prenant en compte des caractéristiques communes telles que les préférences, l’historique d’achats ou les comportements.
  • Exemple : Une plateforme de streaming qui recommande des films et séries en fonction des genres que le client ou la cliente a regardés précédemment.
  • Utilisation : La personnalisation permet de répondre aux attentes d’un groupe cible spécifique, en créant des expériences qui résonnent avec leurs besoins, préférences et comportements d’achat.

Individualisation :

  • Définition : L’individualisation va un pas plus loin, en créant une expérience client totalement unique et adaptée à un individu spécifique, prenant en compte des informations plus détaillées et personnelles.
  • Exemple : Un site e-commerce qui ajuste la présentation de ses produits et ses messages marketing en fonction des comportements individuels en temps réel de chaque utilisateur ou utilisatrice (par exemple, un produit recommandé en fonction des pages récemment consultées).
  • Utilisation : L’individualisation vise à rendre chaque expérience client totalement unique, en s’appuyant sur des données détaillées et spécifiques à chaque utilisateur·rice pour offrir un service ou une offre sur-mesure.

En résumé, la personnalisation ajuste les interactions en fonction des caractéristiques d’un groupe de client·es, tandis que l’individualisation crée une expérience unique pour chaque consommateur ou consommatrice, en offrant une attention particulière à ses besoins et comportements spécifiques.

Conclusion

Dans un environnement où la concurrence est de plus en plus forte et où les attentes clients évoluent sans cesse, comprendre les différences entre des concepts comme le marketing relationnel et transactionnel, la fidélisation et la rétention, ou encore la personnalisation et l’individualisation est essentiel pour définir des stratégies adaptées et efficaces.

Chez Kiss the Bride, il est bien compris que chaque marque est unique et son marketing mérite une approche personnalisée. Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir comment nous pouvons vous accompagner dans la mise en place de stratégies de marketing relationnel sur mesure, n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour échanger autour de vos projets !

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Glossaire du Branding et de l’Activation Marketing 4 Mar 2025, 11:06 am

En tant que marque, avancer sans maîtriser les concepts clés du marketing, c’est comme naviguer sans boussole. Ce glossaire est conçu pour vous guider à travers quelques notions essentielles de l’activation marketing et du branding. Il vous permettra d’y voir plus clair tout en renforçant vos connaissances !

Cible vs Persona

La différence entre un persona et une cible marketing réside dans leur niveau de détail et leur fonction. La cible définit un groupe de consommateurs et consommatrices visé par une stratégie, basé sur des critères démographiques et socio-économiques généraux. Le persona, quant à lui, est le portrait du client idéal, intégrant des informations psychographiques, des habitudes de consommation et des problématiques spécifiques. Cette approche plus approfondie permet de mieux comprendre les motivations, les freins et les objectifs de la cible.

Cible :

  • Définition : Un groupe de personnes partageant des caractéristiques démographiques, géographiques ou comportementales similaires, que l’on souhaite atteindre avec une campagne marketing.
  • Exemple : Pour une marque de vêtements de sport, la cible pourrait être « les femmes âgées de 25 à 40 ans, vivant en zone urbaine, et pratiquant régulièrement une activité physique ».
  • Utilisation : Identifier une cible permet de segmenter les campagnes marketing et de choisir les canaux de communication les plus efficaces. En créant des messages adaptés à l’audience, cette approche maximise l’engagement et augmente les taux de conversion.

Persona :

  • Définition : Une représentation fictive et détaillée du client idéal, basée sur des données réelles et des hypothèses éclairées, incluant des informations sur les motivations, les comportements, les besoins et les objectifs.
  • Exemple : Pour la même marque de vêtements de sport, un persona pourrait être « Sophie, 37 ans, professeure de yoga et adepte d’un mode de vie sain. Elle pratique le yoga quotidiennement et est très sensible aux questions environnementales et sociales. Son objectif est de trouver des vêtements de sport confortables et durables, fabriqués à partir de matériaux respectueux de l’environnement. Sa problématique est de trouver des marques transparentes sur leurs pratiques de production et qui proposent des vêtements à la fois techniques et esthétiques. »
  • Utilisation : Le persona permet de personnaliser un message de manière plus précise. La compréhension approfondie des besoins, attentes et défis des consommateurs et consommatrices, facilite la création de contenus qui résonnent véritablement avec l’audience cible, renforçant ainsi l’engagement et la fidélité à long terme.

En résumé, le persona dresse un portrait détaillé du client idéal, aidant les marques à affiner leur stratégie marketing, à identifier les cibles les plus pertinentes et à concevoir des contenus parfaitement adaptés à leurs besoins.

Brand Content vs Content Marketing

Le Brand Content utilise le storytelling pour créer un lien émotionnel autour des valeurs de la marque, suscitant ainsi l’affection et la préférence pour celle-ci. En revanche, le Content Marketing se concentre sur l’audience en fournissant du contenu utile et pertinent qui répond à ses besoins spécifiques, établissant une connexion durable par l’expertise et l’utilité.

Brand Content :

  • Définition : Contenu créé par une marque pour renforcer son identité, ses valeurs et son image auprès de son audience.
  • Exemples : Une vidéo inspirante sur l’histoire de la marque, un article de blog sur les valeurs éthiques de l’entreprise, ou une campagne sur les réseaux sociaux mettant en avant le style de vie associé à la marque.
  • Utilisation : Le Brand Content vise à créer une connexion émotionnelle entre la marque et l’audience, à renforcer la notoriété de la marque et à fidéliser la clientèle existante.

Content Marketing :

  • Définition : Stratégie marketing basée sur la création et la mise à disposition de contenu pertinent et utile pour attirer et engager une audience cible, avec l’objectif de générer des leads et des ventes.
  • Exemples : Pour une marque de matelas, un guide téléchargeable sur « Comment choisir le meilleur matelas pour un sommeil réparateur ? », une vidéo sur « les rituels favorisant l’endormissement » ou des articles de blog optimisés pour le SEO comme « Faut-il changer de matelas tous les 10 ans ? Décryptage et conseils ».
  • Utilisation : Le content marketing est axé sur la génération de leads et la conversion des prospects en clients. Il s’agit de fournir de la valeur à l’audience pour les attirer dans l’entonnoir de vente, le fameux « funnel ».

En résumé, le Brand Content se focalise sur la promotion de la marque elle-même, tandis que le Content Marketing vise à attirer et fidéliser une audience en répondant à ses besoins en information. Cette complémentarité permet de construire une stratégie marketing globale, alliant l’attrait émotionnel de la marque à la valeur concrète apportée à l’audience.

Activation Marketing vs Engagement

L’Activation Marketing agit comme un catalyseur, stimulant l’engagement immédiat des consommateurs et consommatrices à travers des expériences immersives et des actions concrètes à court terme. Elle transforme la notoriété passive en participation active. En parallèle, l’Engagement s’inscrit dans la durée, cultivant un lien fort et continu entre la marque et son audience par le biais de contenus pertinents et d’interactions régulières.

Activation Marketing :

  • Définition : Stratégies et actions mises en place pour encourager les consommateurs et consommatrices à interagir avec une marque et à effectuer des actions spécifiques (achat, inscription, partage, etc.).
  • Exemples : Une campagne de lancement de produit avec des offres exclusives pour les premiers acheteurs, un concours photo sur les réseaux sociaux avec un hashtag spécifique, ou un événement en magasin avec des démonstrations de produits.
  • Utilisation : L’Activation Marketing vise à stimuler des actions immédiates et mesurables de la part des consommateurs et consommatrices, souvent dans le cadre de campagnes à court terme.

Engagement :

  • Définition : Mesure de l’interaction et de l’intérêt pour un contenu, souvent évaluée par des indicateurs comme les likes, les commentaires, les partages, etc.
  • Exemple : Le nombre de likes sur une publication Instagram, les commentaires sur un article de blog, ou le taux de partage d’une vidéo sur Facebook.
  • Utilisation : L’Engagement est un indicateur clé de la réussite des stratégies de marketing digital. Il permet d’évaluer l’intérêt et la fidélité de l’audience envers la marque, et d’ajuster les stratégies de contenu en conséquence.

En résumé, l’Activation Marketing initie le premier contact, tandis que l’Engagement le cultive pour bâtir une relation client-marque solide et pérenne. Si l’Activation crée l’étincelle, l’Engagement entretient la flamme sur le long terme.

Pour conclure ce premier épisode du glossaire du Branding et de l’Activation Marketing, une recommandation de nos experts chez Kiss the Bride : la clé est dans la combinaison de ces différents leviers ! Vous voulez en savoir plus et découvrir nos cas concrets ? Prenons un café ensemble !

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Glossaire du design et de la créativité : les termes à ne plus confondre ! 4 Mar 2025, 11:03 am

Le monde du design regorge de termes qui se ressemblent, mais qui, en réalité, désignent des concepts bien distincts. Vous pensiez que UX et UI étaient interchangeables ? Que votre charte graphique était un design system ? Détrompez-vous !

Chez Kiss The Bride, on aime le beau, l’utile et l’efficace. Et comme on est sympas, on vous a concocté un glossaire malin pour briller en réunion et ne plus jamais confondre ces termes-clés du design.

1. UI Design vs UX Design 🎨🧭

  • UI Design (User Interface Design) : C’est le look and feel d’un site ou d’une application. Typographies, couleurs, icônes, boutons… tout ce qui est visuel et interactif.
  • UX Design (User Experience Design) : C’est l’expérience globale de l’utilisateur. L’ergonomie, la fluidité de navigation, l’accessibilité, bref, tout ce qui fait qu’on reste (ou pas) sur une interface.

👉 Exemple concret : Spotify soigne son UI avec un design épuré et des couleurs bien choisies, mais son UX est ce qui fait son succès : recommandations ultra-personnalisées et navigation fluide entre playlists et albums.

👉 Une infographie qui a fait le tour du web illustrant parfaitement la différence et la complémentarité des deux termes.

📊 Un chiffre à retenir : 88% des utilisateurs ne reviennent pas sur un site après une mauvaise expérience utilisateur (Source : Forbes).

2. Charte Graphique vs Design System 🖌📐

  • Charte Graphique : C’est le guide des codes visuels d’une marque : couleurs, typographies, logos, utilisations recommandées… Un outil indispensable pour assurer la cohérence sur tous les supports.
  • Design System : C’est un niveau au-dessus ! Il inclut la charte graphique, mais aussi des composants UI standardisés (boutons, formulaires, modales) et des règles d’interaction, pensées pour le digital.

👉 Exemple : Google Material Design est un des design systems les plus connus. Il propose non seulement une charte graphique, mais aussi des règles précises d’animation et d’ergonomie.

📊 Un chiffre à retenir : 47% des entreprises ayant mis en place un design system constatent une amélioration de la productivité des équipes design et tech (Source : Sparkbox).

3. Logotype vs Pictogramme 🔵🔠

  • Logotype : C’est l’identité visuelle propre à une marque. Il peut contenir du texte (Coca-cola), un symbole/insigne (Apple) ou une combinaison des deux (Nike et son célèbre “swoosh”). Son objectif est de représenter une entité de manière unique et mémorable.
  • Pictogramme : C’est un symbole graphique épuré et universel utilisé pour transmettre une information ou une fonction de manière instantanée. On le retrouve souvent dans la signalétique (toilettes), les interfaces numériques (Trash) ou les notices explicatives (lavage).

👉 Exemple : Nike peut utiliser son logo (Nike) ou seulement son pictogramme (le célèbre « swoosh »).

Logo (logotype + pictogramme) :

Pictogramme :

⚠️ Attention à ne pas confondre !


L’insigne d’un logo fait partie intégrante de l’identité d’une marque et ne doit pas être assimilé à un pictogramme, qui est un élément graphique fonctionnel et universel.

4. Wireframe vs Maquette vs Prototype 🖥📱

  • Wireframe : Schéma simplifié en noir et blanc d’une interface, sans design final.
  • Maquette : Maquette statique avec les couleurs et les visuels finaux.
  • Prototype : Version interactive testable avant le développement.

👉 Exemple : Chez Kiss The Bride, on passe toujours par ces trois étapes pour assurer un design fonctionnel et validé par nos clients avant la mise en production.

📊 Un chiffre à retenir : Prototyper une interface peut réduire les erreurs de développement de 30% (Source : InVision).

Conclusion : Le design, une affaire de précision

Que vous soyez designer, chef de projet ou client curieux, bien comprendre ces nuances vous aidera à mieux collaborer et à optimiser vos projets digitaux et graphiques. Et si vous voulez aller plus loin, nos experts en design sont là pour vous accompagner ! 😉

📢 Besoin d’un coup de main pour votre identité visuelle ou votre UX ? Contactez-nous !


Sources :

  • Forbes, « The Importance Of UX In Digital Transformation », 2023
  • Sparkbox, « Design Systems: How They Boost Productivity », 2022
  • InVision, « The ROI of Prototyping », 2021

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Réinventer le SEO et le Content marketing à l’ère de l’IA 4 Mar 2025, 10:58 am

Dans le monde en constante évolution du marketing digital, l’intelligence artificielle (IA) redéfinit les règles du jeu. Les stratégies de contenu, autrefois axées sur la création de trafic, doivent désormais se concentrer sur la visibilité et l’engagement. Karine Nabou, AI Content Strategist, a partagé ses réflexions lors du SEO Square, mettant en lumière les défis et opportunités liés à cette révolution technologique. Voici les enseignements clés que nous avons tirés de son analyse, pour comprendre comment les marques peuvent exploiter ces innovations à leur avantage. 

L’impact de l’IA générative sur le SEO  

Pour les marques, le SEO (Search Engine Optimization) est crucial car il permet d’attirer un trafic organique qualifié, d’augmenter la notoriété en ligne, et de générer des leads ou des ventes sans dépendre exclusivement de la publicité payante. Les stratégies d’optimisation visent ainsi à améliorer la visibilité et le classement d’un site web dans les résultats de recherche, notamment sur Google, leader sur le marché français. 

Avec Google SGE (Search Generative Experience), en phase de test aux États-Unis et qui devrait être déployé progressivement en France, l’IA générative transforme la manière dont les résultats sont affichés : des réponses synthétiques et contextuelles s’affichent directement dans la page de résultats. Les utilisateurs et utilisatrices n’ont donc plus besoin de cliquer sur les liens des sites web ! Cette tendance en d’autant plus marquée lorsqu’il s’agit de requêtes locales ou informatives comme, par exemples, « Restaurant italien avec terrasse à Bordeaux » ou « Recette œuf cocotte ». 

Cette évolution, connue sous le nom de « Zéro Clic Search », oblige alors les marques à repenser leurs stratégies de contenu pour rester compétitives et visibles dans ce nouveau paysage digital. 

Les grands défis à relever pour les marques

Se diversifier 

Produire du contenu de qualité ne suffit plus : il faut aussi adopter des formats innovants et engageants pour se distinguer. Le storytelling immersif, les visuels percutants, les vidéos courtes, les infographies interactives ou encore les articles enrichis de multimédia sont autant de leviers à exploiter. La clé réside dans une approche créative et adaptée aux nouvelles habitudes de consommation, pour maximiser l’engagement et l’impact des messages. 

Se spécialiser

Un autre défi pour les marques est d’adopter une approche de contenu ultra-ciblé, en se positionnant sur une niche spécifique. Cette spécialisation permet de renforcer son expertise et d’asseoir sa légitimité en tant que leader d’opinion. Cela implique une compréhension approfondie des attentes, des problématiques et des comportements de l’audience afin de proposer un contenu à forte valeur ajoutée. Une stratégie de niche réussie attire une communauté engagée et permet de se différencier face à la standardisation des contenus générés par l’IA. 

Garantir l’originalité des contenus

Avec l’essor des LLM (Large Language Models) comme ChatGPT, assurer l’authenticité et la singularité des contenus devient essentiel. Ces modèles, bien qu’efficaces pour générer du texte, s’appuient sur des données existantes, soulevant ainsi des enjeux éthiques et économiques liés au plagiat et à l’uniformisation des discours. Pour se démarquer, les marques doivent veiller à produire du contenu original et distinctif (qu’il soit créé avec l’assistance de l’IA ou non), apportant une réelle valeur ajoutée à leur audience. 

Développer sa singularité

Enfin, renforcer son image de marque et son personal branding est devenu un enjeu clé. Dans un environnement digital où l’authenticité et la crédibilité sont primordiales, les consommateurs et consommatrices privilégient les marques ayant une identité forte et différenciante. Construire une image cohérente, incarner des valeurs distinctes et entretenir une communication transparente permettent d’établir une relation de confiance durable avec l’audience. Une présence active et maîtrisée sur les canaux pertinents est essentielle pour asseoir sa notoriété et son influence. 

En relevant ces défis, les marques peuvent tirer parti des opportunités offertes par l’IA générative pour créer des stratégies de contenu efficaces et innovantes.

Les stratégies de contenu à adopter

Voici les principaux leviers à activer.

1/ Adapter le SEO aux nouveaux formats de recherche

L’IA joue un rôle essentiel dans l’évolution de la recherche vocale, en particulier grâce au traitement du langage naturel (NLP). Cette technologie permet aux moteurs de recherche comme Google de comprendre des requêtes plus naturelles et conversationnelles, posées à voix haute via des appareils comme les smartphones ou les enceintes connectées.  

Ainsi, plutôt que de se limiter à des mots-clés exacts, l’IA analyse l’intention derrière les questions, ce qui permet une compréhension plus précise des besoins des utilisateurs.  

Face à ces changements, il est alors crucial d’adopter une approche SEO qui privilégie les requêtes sémantiques, axées sur l’intention, plutôt que de se concentrer uniquement sur les termes exacts. Cela permet de répondre aux attentes des utilisateurs, que ce soit dans les recherches vocales ou textuelles. 

2/ Prioriser l’engagement et les impressions plutôt que le trafic brut

A l’ère du « Zero Click Search », le succès d’un contenu ne se mesure plus uniquement au volume de trafic. Il est essentiel de suivre des indicateurs plus qualitatifs pour évaluer son impact et son efficacité, tels que : 

  • La durée de visite et le taux de complétion (temps passé sur une page d’un site, lecture d’une vidéo complète…), qui sont des indicateurs clés pour mesurer l’intérêt et la pertinence du contenu. 
  • Les interactions sociales (partages, commentaires, réactions), preuve de l’engagement et de la résonance du contenu auprès de l’audience. 
  • Les conversions indirectes (inscriptions à une newsletter, téléchargements de ressources, demandes de contact), des signaux forts d’un contenu utile et engageant, même en l’absence de trafic massif. 

3/ Intégrer l’IA dans le workflow de contenu

L’IA générative est un levier puissant pour automatiser, optimiser et personnaliser la création de contenu, tout en conservant une approche humaine. En exploitant intelligemment les outils comme ChatGPT, Perplexity ou encore Mistral IA, les marques peuvent gagner en efficacité et en pertinence. 

  • L’idéation : génération de sujets en phase avec les tendances et les attentes des audiences. 
  • La veille : résumés automatiques de contenus longs (articles, études, livres blancs) pour une consommation rapide. 
  • L’optimisation SEO : reformulation, structuration et enrichissement des contenus pour maximiser leur visibilité. 
  • La personnalisation : adaptation des messages selon les segments d’audience pour un marketing plus ciblé et engageant. 

Parallèlement, l’IA conversationnelle peut améliorer le SEO en stimulant l’engagement et l’interaction des utilisateurs. Un site offrant une excellente expérience utilisateur (UX) retient les visiteurs plus longtemps et réduit le taux de rebond, des facteurs cruciaux pour améliorer son classement. Par exemple, le chatbot d’IKEA aide ses clients à choisir des produits adaptés à leurs besoins spécifiques, offrant ainsi une expérience interactive et engageante. 

4/ Développer une communauté engagée

Les moteurs de recherche valorisent désormais les signaux d’engagement pour évaluer la qualité d’un site. Ainsi, au-delà de la création de contenus engageants, les marques doivent bâtir un écosystème interactif favorisant la co-construction d’une relation durable et authentique avec leur audience. 

  • Animer des groupes de discussion sur des plateformes comme LinkedIn, Discord ou Reddit pour favoriser les échanges directs avec la communauté. Par exemple, Sephora a créé sa communauté Beauty Insider, un espace où les clients partagent conseils et avis sur les produits, générant ainsi un engagement fort et une fidélisation durable. 
  • Encourager le contenu généré par les utilisateurs (UGC) en mettant en valeur les témoignages, avis et créations des clients, pour renforcer l’authenticité et la crédibilité de la marque. 
  • Miser sur une animation hybride, en combinant des formats digitaux et physiques. D’un côté, des webinaires et sessions live pour interagir en temps réel et répondre aux questions de l’audience ; de l’autre, des ateliers et événements en présentiel pour offrir des expériences immersives et renforcer la proximité avec la communauté. 

5/ Adapter les contenus aux plateformes sociales

Chaque réseau social possède ses propres codes et formats spécifiques. Il est donc essentiel de concevoir du contenu natif, spécialement adapté à la plateforme, afin de maximiser son impact et son efficacité : 

  • TikTok : des vidéos courtes et dynamiques, enrichies d’éléments de réalité augmentée et de formats interactifs pour capter rapidement l’attention et encourager la participation active. 
  • LinkedIn : des articles approfondis, des études de cas et des webinars pour répondre aux besoins d’une audience professionnelle B2B, en mettant l’accent sur l’authenticité et les insights personnalisés. 
  • Instagram : des Reels, des carrousels visuels et des collaborations avec des créateurs de contenu pour générer de l’engagement, en combinant contenu personnalisé et interactivité (sondages, stories, quiz). 
  • Pinterest : du contenu visuel inspirant avec des vidéos et des infographies interactives, pour susciter l’émotion et encourager l’engagement autour d’idées créatives et de projets pratiques. 

Ainsi, pour se démarquer à l’ère de l’IA, les marques doivent créer des contenus de niche, exclusifs et engageants, tout en explorant de nouveaux formats et canaux adaptés aux attentes de leurs audiences. L’expérimentation et la personnalisation sont des leviers essentiels pour capter l’attention et redéfinir les standards établis. L’IA doit être perçue non pas comme un substitut, mais comme un outil d’optimisation et de créativité augmentée, permettant d’enrichir l’expérience tout en préservant l’authenticité humaine. En combinant innovation, originalité et une stratégie omnicanale bien pensée, les marques capables de s’adapter et d’évoluer avec ces nouvelles dynamiques parviendront à se différencier et à prospérer. 

Vous avez des questions ou vous souhaitez échanger sur l’une de vos problématiques ? Contactez-nous !

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Brand content et générations : décrypter les attentes pour mieux engager 27 Feb 2025, 2:47 pm

Le passage en 2025 a inauguré l’arrivée d’une nouvelle génération : les Bêtas. Les bébés nés depuis le 1er janvier succèdent ainsi aux Alphas et, s’il est trop tôt aujourd’hui pour tirer une étude probante – jusqu’ici pas de gap générationnel, les petits Bêtas mangent, dorment… et recommencent ! – nous avons davantage de recul sur leurs aînés.

Depuis l’explosion des naissances post-Seconde Guerre Mondiale et la création du terme baby-boomers, chaque génération s’est vu attribuer un petit nom auquel on aime se rattacher pour étudier et comparer les individus selon leur période de naissance.

Au-delà de savoir qui des millenials, adeptes des socquettes, ou de la Gen Z, qui ne jure que par les chaussettes montantes, remporte le prix du bon goût, comprendre les grandes attentes et les comportements des différentes générations envers les marques est essentiel pour adapter sa stratégie de contenus. Autrement dit, pour être en mesure de créer une connexion authentique et engager sa cible de manière durable, encore faut-il savoir choisir les bons canaux et les bons mots, en résonnance avec chaque public !

Il est bien sûr crucial de ne pas tomber dans une catégorisation stéréotypée et de valoriser l’individualité. Cependant, le contexte économique, la situation socio-politique et les innovations technologiques influencent la perception du monde de chaque génération, façonnant ainsi ses valeurs, son mode d’interactions et sa réception du marketing.

Les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964) : la positive attitude !

On aime se moquer des boomers, quitte à parfois frôler l’âgisme. Est-ce que dans le fond on ne serait pas simplement jaloux de leur désinvolture ? Nés après 1945, ils ont grandi dans une période de croissance économique et de plein emploi, une stabilité qui a engendré des êtres profondément optimistes et confiants.

Bien que vieillissante, cette génération refuse l’étiquette de « seniors » ! Certes, les valeurs familiales sont centrales mais ce sont des individus à part entière, avides de profiter des plaisirs de la vie. N’oublions pas qu’une partie de la jeunesse des baby-boomers a contribué à la contre-culture des années 60 !

Cette âme rock n’roll, couplée à un fort pouvoir d’achat, rend cette génération réceptive aux messages prônant l’autonomie et la liberté et sensible à une représentation à la fois dynamique et authentique (oui, on a des rides à 70 ans !).

Contrairement aux idées reçues, les baby-boomers ne sont pas en marge du monde numérique. Fortement influencée par la télévision, qui a connu son plein essor durant les années De Gaulle, cette population a su s’adapter avec agilité aux nouvelles technologies. Elle est notamment présente sur les réseaux sociaux, avec une préférence marquée pour Facebook : 80% des personnes de cette tranche d’âge possèdent un compte pour rester connectées avec leurs proches et se tenir informées[1].

Pour un ciblage efficace, une approche multicanale s’avère donc essentielle, combinant médias traditionnels et numériques. Et pas d’entourloupe! Cette génération, forte de son expérience, n’hésite pas à vérifier méticuleusement les informations qui lui sont adressées. Un travail approfondi sur le référencement (SEO) est crucial pour assurer une visibilité optimale lors de leurs recherches en ligne et améliorer la e-réputation de la marque.

Génération X (née entre 1965 et 1980) : un public à reconquérir

La génération X, forgée par les crises financières et pétrolières et témoin du début du chômage de masse, se distingue par son scepticisme et sa méfiance envers les marques. Ayant développé un sens critique aiguisé, elle est en quête perpétuelle de LA bonne affaire. Cependant, une fois convaincus par une marque, les consommateurs et consommatrices ont tendance à lui rester fidèles, appréciant particulièrement la qualité et la durabilité des produits ou services proposés.

Pour les séduire, inutile de tergiverser ! Le contenu doit être direct, utile et surtout authentique. Les avis et témoignages, qui renforcent l’e-réputation, sont particulièrement appréciés et jouent un rôle crucial dans le processus de décision. 

Toutefois, il y a une nuance entre raconter des histoires et raconter une histoire. Cette génération a grandi avec des publicités conçues comme de véritables œuvres cinématographiques, des mini-films à l’instar de « La Lionne » pour Perrier réalisé par Jean-Paul Goude (1990), dotés d’une approche narrative sophistiquée et d’une esthétique soignée. Le storytelling reste un élément central à condition d’être exécuté avec finesse et justesse. Pour toucher la cible en plein cœur, les marques doivent donc éviter les images stéréotypées et plutôt refléter la réalité de la société qui, même dans ses aspects les plus sombres, peut-être le berceau des plus belles histoires. Les dernières campagnes d’Intermarché, par exemple, ont su captiver ce public en mettant en lumière des tranches de vie authentiques et touchantes.

A cheval entre l’ère pré-numérique et l’avènement d’Internet, cette génération démontre également une adaptabilité et un fort intérêt pour les nouvelles technologies. Elle représente une part significative des utilisateurs de réseaux sociaux et, fait surprenant, elle a même investi le temple des jeunes : TikTok. La moitié de la population de la Gen X est présente sur le réseau et représente ainsi près d’un tiers des utilisateurs[1] ! Quoi de mieux qu’une dance trend en famille pour enchanter ses ados ?

Bien que très active sur les réseaux sociaux, la génération des « oubliés » n’est pas reflétée dans les stratégies marketing digitales : seuls 13 % des personnes âgées de 45 à 65 ans se sentent représentées dans les publicités sur les réseaux sociaux[2]. Pour se démarquer, les marques gagneraient à exploiter ce potentiel, maximisant ainsi les chances de créer un lien durable et de regagner sa confiance.

Les millenials (nés entre 1981 et 1994) : en quête de sens

La génération Y se trouve à la croisée des mondes analogique et numérique. Ces millenials, qui se souviennent d’un temps où une seule télévision trônait dans le foyer familial, ont assisté à des mutations sans précédent : on a fermé le clapet des téléphones pour accueillir le tout premier smartphone, on a remplacé le langage SMS codé par des émojis, on a délaissé MSN pour rejoindre Facebook (avant d’être à son tour détrôné par Instagram, Facebook c’était le summum du cool !).

Ces digital natives ont réinventé les codes des interactions sociales, favorisant le partage constant d’information, le libre-échange et appréciant l’instantanéité. L’âge d’or des blogs (qui n’a pas versé une larme à la fermeture de Skyblog en 2023 ?) et les débuts de la téléréalité ont marqué le début de l’ère de l’influence pour cette génération qui aime s’exprimer, partager, liker.

Même si l’aspect communautaire ne doit pas être négligé, les millenials apprécient particulièrement les expériences personnalisées. Les marques doivent donc utiliser intelligemment la data pour comprendre et anticiper les attentes individuelles, imaginer des contenus ultra-pertinents et définir des parcours sur-mesure. Pour exemple, Sephora offre une expérience personnalisée grâce à son application mobile, qui propose des conseils sur mesure et une technologie de reconnaissance faciale permettant d’essayer virtuellement des produits, tout en intégrant des avis clients pour aider les utilisateurs à faire des choix éclairés.

Cette approche dépasse la simple transaction commerciale et instaure une vraie interaction entre la marque et sa clientèle. La génération Y, qui se distingue par sa quête d’équilibre et de sens, est sensible aux causes sociétales et environnementales et attend des marques qu’elles racontent une histoire qui résonne avec ses valeurs.

Génération Z (née entre 1995 et 2010) : l’ère de l’ultra-connectivité

La Gen Z est tombée dans les nouvelles technologies et les réseaux sociaux quand elle était petite, ce qui a façonné sa vision du monde et ses comportements. Caractérisée par des prises de décision rapides et une attente de disponibilité instantanée de l’information, cette « génération du clic » a développé un nouveau rapport au temps. Son besoin de réactivité et d’immédiateté se reflète notamment dans ses habitudes de recherche d’information : Google a été remplacé par TikTok, préféré pour sa pertinence, ou même ChatGPT, synonyme de gain de temps.

Quelque peu impatients et adeptes du scrolling incessant, les Z consomment du contenu en continu, estompant peu à peu la frontière entre vie privée et publique. Leur bulle numérique, dans laquelle le contenu généré par les utilisateurs (UGC) domine, représente pour les marques un véritable défi car il est d’autant plus compliqué de les atteindre.Alors pour suivre les tendances dictées par cette nouvelle génération et s’approprier ses codes en constante évolution, les influenceurs et influenceuses sont des alliés puissants !

Cette approche permet non seulement de pénétrer l’univers de la Gen Z mais aussi de créer des connexions significatives si les contenus reflètent les valeurs de transparence, d’inclusivité et de diversité. Car l’authenticité n’est plus seulement appréciée, elle est exigée. Les contenus doivent s’axer sur une représentation réaliste de la vie et des corps plutôt que sur des images idéalisées. Non le sang n’est pas bleu, oui la peau a des pores et des poils !

Bien que la génération Z soit immergée dans le monde numérique, elle n’est pas pour autant déconnectée de la réalité. Elle est profondément engagée envers les causes sociétales et environnementales, exigeant des marques qu’elles s’engagent elles-aussi. Ainsi 24 % veulent désormais savoir comment les marques s’engagent avant d’acheter[3]. Mais gare au greenwashing ou socialwashing ! Les Z valorisent les marques qui reconnaissent leurs imperfections et leurs erreurs, plutôt que celles qui prétendent être parfaites. C’est notamment ce qui fait le succès de VEJA, marque de baskets éco-responsables, qui mise sur l’honnêteté en exposant, sur sa page “Transparence”, les défis qu’il lui reste à relever en matière de matériaux, de production et de logistique.

Génération Alpha (née entre 2011 et 2024) : à la frontière du réel

La génération Alpha, née après 2010, représente les leaders de demain. Enfants de la génération Y et marqués par l’expérience de la pandémie, ils sont nés avec une tablette dans les mains et un filtre Snapchat sur le visage. Cette génération évolue dans une société de totale transparence, rappelant la vision dystopique de Lilia Hassaine dans son roman « Panorama ».

Leur capacité d’attention relativement courte, due à une exposition constante aux stimuli numériques, pousse les marques à créer des contenus visuels, interactifs et immersifs, à la fois divertissants et éducatifs.

Pour captiver ces technophiles, les marques doivent dès à présent embrasser l’innovation technologique, avec notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée et virtuelle, pour créer des expériences toujours plus immersives et personnalisées. Dans cette continuité, une étude de Capgemini réalisée en 2024 prévoit que les assistants vocaux deviendront le mode d’interaction privilégié avec la clientèle dans un futur proche.

Les marques doivent non seulement comprendre les valeurs et modes de communication préférés de chaque génération, mais aussi s’adapter en permanence aux évolutions technologiques et sociétales. En adoptant des approches personnalisées, authentiques et innovantes, elles pourront créer des connexions significatives et durables avec chaque génération, tout en anticipant les attentes des consommateurs et consommatrices de demain, comme les Bêtas, qui grandiront dans un monde encore plus connecté et exigeant. Et si nous construisions ensemble vos futures stratégies de contenus authentiques et impactantes ? Discutons-en !


[1] D’après le sondage « Les boomers et les réseaux sociaux » réalisé pour Digital baby Boomer sur la panel propriétaire YouGov France en 2017.

[2] Selon l’étude de Wavemaker réalisée en 2023, intitulée « Comprendre la Génération X ».

[3] Selon l’étude de Wavemaker réalisée en 2023, intitulée « Comprendre la Génération X ».

[4] Selon l’étude Infobip conduite en France, au Royaume-Uni et en Espagne par l’institut Censuswide entre le 24 et le 29 juillet 2020 sur un panel de 6048 consommateurs, dont 2024 Français.

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