Webcam – Arrivée de la Télécabine de Kédeuze

L’incontournable – assurément dans le top 3 des vues les plus appréciées (et les plus stratégiques). Avec son panorama à 360°, cette webcam offre de multiples atouts que voici.

Faire un point géographie/topographie : avec un ciel totalement dégagé, il est possible de voir toute la vallée, bordée des montagnes environnantes. La pointe d’Areu, la pointe Percée, le Môle, le Chevran, le pic du Marcelly, etc. Pour les plus « calés », c’est le moment de se la raconter.

Voir presque tout d’un coup d’œil : la Télécabine de la Kédeuze est la principale remontée mécanique des Carroz. Avec ses cabines fraîchement rénovées, elle permet l’accès rapide et facile aux pistes depuis le village. Perchée sur le toit de la gare d’arrivée, à 1800m d’altitude, cette webcam permet de visualiser de nombreux secteurs : le début des pistes bleues de Blanchot et de Plein Soleil ; la zone débutante avec les pistes vertes de Coin-Coin et de Molliachets ; la combe de l’Airon accueillant la Cool Zone de l’Oasis ; le sommet de la Tête des Saix avec sa piste noire non damée de Corbalanche ; et sans oublier au loin, un petit aperçu de la combe des Molliets, avec la piste de Portet.

Rassurer sur les conditions de ski : telle une sentinelle, cette webcam permet une vue imprenable et surtout utile à tous les skieurs. Un petit regard en panoramique, et voilà que vous captez l’essentiel des informations pour vous aventurer sur les pistes (météo, qualité de la neige, récentes chutes de neige, affluence sur les pistes, etc.).

voir la webcam de l’Arrivée Télécabine

Webcam – Arrivée de la Tête des Saix

Autre lieu stratégique, autre webcam. La plus époustouflante !

Ici, nous voici au point culminant du domaine skiable, à 2100m d’altitude. Depuis là-haut, vous observez une vue encore plus plongeante par rapport à la webcam Télécabine, avec un supplément Mont-Blanc, rien que ça !

La Tête des Saix, accessible en 5 minutes via le télésiège du même nom dont l’arrivée est visible à droite, est considéré comme le carrefour du domaine skiable Grand Massif. Depuis cette crête, plusieurs choix s’offrent aux skieurs dans un seul et même but : découvrir l’immensité du Grand Massif via ses stations reliées. De quoi s’offrir un tour complet, sans déchausser, pour toute la journée. Dans la combe, la descente de Chamois (faite pour les skieurs aguerris, en recherche de technicité) plonge jusqu’en contrebas, où les palmiers de la Cool Zone de l’Oasis se distinguent dans le blanc immaculé.

Inutile de le nier pour garder le secret, cette webcam est un « must » pour admirer le lever et le coucher de soleil. Avec ses vues ultra-colorées, en début et en fin de journée, elle offre un sacré spectacle ! Quelques minutes plus tard, aux alentours de 9h, c’est le bonus avec la piste damnée encore immaculée, qui s’étend comme l’autoroute du bonheur pour les skieurs.

Voir la webcam du Sommet Tête des Saix

Webcam – Sommet Cupoire

La petite dernière ! Récemment installée cet hiver au sommet du télésiège des Molliets, cette nouvelle webcam propose une vue inédite, à mi-chemin entre le sommet de la Tête des Saix et de la Kédeuze.

Vous verrez forcément des skieurs avec le téléphone à la main, en train d’immortaliser cette belle perspective à observer depuis le sommet de la Pointe de Cupoire. Mention spéciale au spot à selfie qui surplombe la combe de Gron, avec la vue sur la vallée et sur le Môle en toile de fond. Cette webcam possède une petite sœur qui, elle, est située en contrebas du télésiège à 1500m (deuxième point de départ à skis des Carroz, nommé Les Molliets).

Et sinon, si vous êtes du genre à vouloir tout savoir, même ce qui se trame hors période d’ouverture, cette webcam est votre nouvelle alliée. Gardez-la bien en favoris pour « espionner » les prochains travaux et les prochains projets ! D’ici quelques mois, dès que les premières douceurs du printemps arriveront, la nouvelle gare d’arrivée du Télésiège de Gron commencera à sortir de terre, petit à petit.

Voir la webcam du Sommet Cupoire

En bref, si le ciel est aussi gris que vos perspectives de week-end, souvenez-vous : un petit instant sur les webcams et vous aurez un aperçu privilégié du domaine skiable des Carroz, en conditions réelles, avant de dévaler pour de vrai les pentes de la station.

un site pour tous les moyens de transport

Chercher et trouver facilement l’itinéraire le plus responsable, le plus rapide, le moins cher ou celui sur mesure… C’est la promesse de la nouvelle plateforme GO LES CARROZ, le nouveau compagnon de la mobilité.

Mise en ligne en décembre 2024, cette solution innovante conjugue toutes les méthodes de transport (avion, bus, train, taxi, etc.) sur un seul site internet golescarroz.com. La recherche devient facile, en proposant un trajet (même combiné) jusqu’au dernier kilomètre. Avec la mise à disposition de cet outil pratique et utile, la station des Carroz affirme sa volonté d’améliorer la mobilité des citoyens et des vacanciers au sein de son territoire. C’est aussi une initiative en faveur de l’écoresponsabilité. Pour chaque itinéraire, le calcul d’émissions de CO2 est indiqué et l’option de trajet la moins carbonée est proposée en priorité dans l’espoir d’encourager de nouvelles habitudes.

Découvrir la plateforme GO LES CARROZ

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La neige, une alliée bien-être

Il y a quelque chose de magique dans le silence d’un paysage enneigé. Lorsqu’une chute de neige recouvre lentement le village ou les pistes, tout semble se suspendre dans un calme profond. C’est comme si le temps se figeait. Ce spectacle naturel tombé du ciel exerce un véritable pouvoir sur notre bien-être mental et émotionnel.
Lorsque la neige recouvre le sol, tout est transformé : les bruits du monde extérieur semblent étouffés. C’est comme si la neige purifiait tout. Les pensées sont comme apaisées car absorbées par le seul instant présent. C’est dans ces moments de calme qu’il est possible de trouver une forme de régénération émotionnelle, loin des préoccupations quotidiennes. Bref, la neige est un cadeau pour l’âme.

La neige, ses effets sur le cerveau

Calme et euphorie… Voilà deux sensations contraires que chacun a déjà ressenti lors de chutes de neige. Et pour cause, il est prouvé que les flocons virevoltants ont un effet tangible sur l’esprit. Au moment de contempler un paysage enneigé ou d’observer la neige tomber, une série de réactions chimiques se produisent dans le cerveau. Plusieurs études scientifiques ont démontré que les environnements naturels et particulièrement les paysages hivernaux peuvent déclencher la production de dopamine, l’hormone du plaisir immédiat. La dopamine est souvent associée à un sentiment de plaisir, de motivation et de bonheur. Rien que ça ! Ainsi, voir la neige ou se promener dans un décor enneigé peut littéralement améliorer l’humeur et créer un sentiment de bien-être. Ce phénomène est similaire à l’activation des zones du cerveau associées à des expériences agréables comme écouter de la musique ou savourer un bon repas.

En raison de sa blancheur éclatante et de son contraste avec le ciel gris, la neige stimule également la production de sérotonine, un autre neurotransmetteur qui joue un rôle clé dans la régulation de l’humeur. L’exposition à cette lumière pure de l’hiver peut aider à combattre la dépression saisonnière.

La neige, le retour à l’enfance

Personne ne peut dire le contraire, même les plus bougons. Le lien émotionnel entre la neige et l’enfance est universel. Qui n’a jamais ressenti un pic de bonheur enfantin en voyant des flocons ? Ils réveillent un désir de jouer et de s’amuser sans retenue. En tant qu’adulte, la neige est une invitation à l’insouciance, mais aussi un moyen de se reconnecter à une forme d’innocence que le quotidien tend à effacer.

Alors, la prochaine fois que les flocons commenceront à tomber, laissez-vous porter par cette magie. Respirez profondément, observez et laissez votre esprit se remplir de la pureté et de la tranquillité de cet instant suspendu. Vous verrez, cela peut faire des merveilles pour votre bien-être…

Montrer votre attachement à la station en portant à votre poignet la montre exclusive et personnalisée Les Carroz

Porter une montre est bien plus qu’un simple geste fonctionnel pour connaître l’heure. C’est une pratique qui associe utilité et style. Avec les modèles MT2 (homme) et MT3 (femme) fabriqués en exclusivité avec une marque horlogère suisse, vous gardez une connexion au temps dans votre vie quotidienne. Outre l’aspect pratique, cet accessoire est un véritable objet de mode. Elle complète votre tenue, reflète votre personnalité et suggère votre fidélité aux Carroz.

MTWGENÈVE est une marque qui se distingue par son design inspiré de l’automobile. Les montres MTWGENÈVE sont conçues pour les amateurs de montres alliant élégance, précision et passion pour les belles mécaniques.
« Le temps est notre passion, et nos montres suisses artisanales en sont le fruit. Découvrez l’élégance intemporelle de nos créations, conçues avec précision et expertise par un horloger indépendant. »

Modèle MT2 (homme) : aiguilles super luminova – boitier acier 316 – bracelet en nylon intérieur cuir – dimension 40×50 – résistance à l’eau 3ATM – réserve de marche 42h
Modèle MT3 (femme) : aiguilles super luminova – boitier acier 316 – bracelet en cuir – dimension 35×45 – résistance à l’eau 3ATM – réserve de marche 42h

Editions limitées – en vente à l’Office de Tourisme uniquement au tarif de 1200 euros TTC.

« Au cœur des Alpes savoyardes, à seulement deux heures de Lyon et cinq de Paris, Les Carroz est un village de charme et une porte d’entrée vers le Grand Massif. Station familiale, elle propose un large éventail d’activités, pour les novices comme pour les passionnés de ski, ainsi que celles et ceux en quête d’expériences insolites.

Destination accessible

Le voyage vers Les Carroz est une transition en douceur entre le quotidien et l’évasion montagnarde. À seulement quinze minutes de la sortie d’autoroute à Cluses, la station offre un accès direct aux plaisirs de la glisse. L’aéroport de Genève, à cinquante minutes de route, ouvre les portes des Carroz aux visiteurs internationaux.

Une fois sur place, le rythme change et vous pourrez vous laisser porter ! Les navettes gratuites sillonnent la station, reliant les différents points d’intérêt et permettant un accès facile aux remontées mécaniques. La voiture devient superflue, laissant place à une mobilité plus sereine, en harmonie avec l’environnement alpin.

Le village, le domaine skiable

Le cœur du village bat au rythme des saisons. Les chalets en bois et pierre s’alignent le long des rues, témoins silencieux de l’histoire de la station. Le centre piéton, articulé autour de la place centrale, s’anime progressivement. Les premiers skieurs s’équipent, les commerçants ouvrent leurs boutiques, et l’odeur du café frais se mêle à l’air vif de la montagne. En soirée, la place, bordée de terrasses accueillantes, s’anime autour de l’amphithéâtre central, créant une atmosphère festive, conviviale et chaleureuse. Les Carroz offrent un équilibre unique : le charme d’un joli village savoyard allié à l’immensité du Grand Massif. Cette combinaison rare permet aux visiteurs de profiter d’une ambiance chaleureuse sans avoir à doubler une descente.

Le Grand Massif se déploie sur 265 kilomètres de pistes, un terrain de jeu qui s’étend à perte de vue. Le domaine skiable relie cinq stations distinctes : Les Carroz, bien sûr, mais aussi Flaine, Morillon, Samoëns et Sixt-Fer-à-Cheval. Du sommet de la Tête des Saix, à 2120 mètres d’altitude, le regard embrasse un panorama saisissant : d’un côté, la silhouette majestueuse du Mont-Blanc, de l’autre, la vallée de l’Arve qui serpente vers l’horizon. Ce point culminant sert de carrefour entre les différentes stations, permettant aux skieurs de passer de l’une à l’autre au gré de leurs envies. Les 139 pistes du domaine offrent un éventail de possibilités, s’adaptant à tous les niveaux et à toutes les envies. Les débutants s’initient en douceur sur des pentes douces bordées de sapins et les skieurs plus aguerris dévalent les longues pistes qui sillonnent le massif, reliant les différentes stations entre elles. Pour les experts, les pistes techniques comme Coccinelle et Félire, au cœur des Carroz, promettent des descentes exigeantes et des sensations fortes. Parmi les pistes emblématiques, Les Timalets se distingue par son caractère spectaculaire. Visible depuis la vallée, elle plonge directement dans le village, offrant aux skieurs une fin de journée quatre étoiles. Du sommet, la vue est imprenable sur la station en contrebas. Dans sa partie basse, la piste serpente entre les chalets jusqu’au départ de la télécabine, permettant un retour skis aux pieds. Théâtre des skis shows, des descentes aux flambeaux ouvertes au public et des compétitions sportives, Les Timalets incarne l’esprit dynamique et festif des Carroz. La diversité est le maître-mot du domaine, des forêts denses des basses altitudes aux espaces ouverts d’altitude, le Grand Massif offre une mosaïque de paysages changeants. Cette variété permet aux skieurs d’explorer chaque jour de nouveaux itinéraires, passant de l’ambiance chaleureuse d’une station-village comme Les Carroz à l’atmosphère plus moderne de Flaine, en traversant les étendues sauvages de Sixt-Fer-à-Cheval.

Activités insolites

Après une journée sur les pistes, direction le centre Aquacîme. Son bassin nordique extérieur, chauffé à 32°C, offre une expérience unique : se baigner en plein air, entouré de montagnes enneigées. À l’intérieur, saunas et hammam invitent à la relaxation, tandis que l’espace fitness permet à ceux qui le souhaitent de prolonger l’effort.

Dès 15 heures, les amateurs de sensations fortes se donnent rendez-vous à la luge sur rail des Carroz qui promet des descentes vertigineuses. Sur 600 mètres, petits et grands dévalent la pente à travers la forêt. Les mushers professionnels de la station vous initieront à la conduite d’attelage de chiens de traîneau. Chaque participant prend les rênes de sa propre meute, guidant les chiens à travers des paysages d’un blanc immaculé qui évoquent les grandes expéditions nordiques.

À la tombée de la nuit, Martial, un habitant passionné par la culture amérindienne, invite les visiteurs à une soirée trappeur. L’aventure commence par une randonnée en raquettes à travers la forêt enneigée. Sur le plateau des Molliets, isolé de toute pollution lumineuse, Martial accueille les participants dans un tipi. Autour d’un feu de bois, il prépare une fondue savoyarde dans un chaudron, partageant histoires et anecdotes sur la vie en montagne. Loin des écrans et du bruit, le temps semble suspendu.

Se loger

Les Carroz proposent un large éventail d’hébergements. L’hôtel Les Servages d’Armelle est une ancienne ferme, transformée en établissement quatre étoiles qui allie l’authenticité d’une architecture montagnarde à un confort moderne. Niché au pied de la piste emblématique Les Timalets, l’hôtel offre une vue imprenable sur la chaîne des Aravis et la vallée de l’Arve. Ses chambres et suites, décorées de bois brut et de granit des Alpes, créent une ambiance chaleureuse et élégante.

Pour les familles, Les Carroz offrent également une gamme de résidences de tourisme adaptées. Des établissements comme CGH ou Pierre et Vacances proposent des appartements spacieux et bien équipés, situés à proximité des remontées mécaniques et des commerces.

Extrait de l’édition de novembre-décembre 2024 du magazine HELLO NEW PLACE!

CHRISTOPHE RAMAIN

Chaque année, la télécabine de la Kédeuze transporte la quasi-totalité des vacanciers avec un cumul d’environ 850 000 personnes. Et justement, cette année, c’est son anniversaire ! En décembre 2024, elle va cumuler vingt ans de bons et loyaux services. L’occasion parfaite pour lui offrir un « relooking » en guise de cadeau. Plus concrètement, les 66 cabines vont quitter la station pour un trajet de 151 kilomètres direction l’usine SIGMA (fabricant de cabines de POMA). Là-bas, les équipes vont les rénover grâce à un savoir-faire remarquable. La transformation promet de vous réserver quelques surprises… Une chose est sûre : cet hiver, vous allez être bluffés lorsque vous allez réembarquer !

Sur cette page dédiée, suivez les étapes clés de cette opération d’envergure pour le domaine skiable.

Tout commence par une réflexion qui implique de nombreuses questions : quels sont les impératifs de rénovation ? Quelles sont les nouvelles options proposées par le constructeur ? Quelles améliorations pour le confort de l’usager ? Quelles sont les attentes en matière d’esthétisme ? De façon plus pragmatique, quels sont les coûts et les défis logistiques ?

Pour obtenir des réponses, des discussions et réunions ont lieu au cours de l’hiver dernier (2023-2024), alors que les skieurs utilisaient pour la dernière fois les cabines actuelles de la Kédeuze sans même le savoir. En coulisses, une première étape importante était franchie : la commande officielle pour la rénovation intégrale de la principale remontée mécanique de la station.
Rapidement, le domaine skiable obtient les esquisses 3D à valider, point de départ pour que la rénovation puisse commencer ! Dès avril 2024, un premier lot de cabines quitte la station sur un semi-remorque. Dans la cargaison, l’une des cabines est la tête de série – autrement dit, le prototype permettant de valider en conditions réelles tous les choix retenus, qui seront ensuite appliqués à toutes les autres.

Alors que la station ouvre ses portes pour la saison estivale, la direction technique de la SOREMAC (domaine skiable des Carroz) se rend également à l’usine SIGMA, en Isère. L’objectif ? Valider la cabine modèle. Ce sera la dernière occasion de faire des ajustements. Le feu vert est donné, et déjà, l’excitation est là de constater les prouesses de la rénovation sur les anciennes cabines, désormais méconnaissables.

Selon un planning précis, des salves de plusieurs cabines font le trajet des 150 kilomètres pour rejoindre les locaux de SIGMA. C’est un retour aux origines car c’est ici même qu’elles ont vu le jour durant l’été 2004, il y a 20 ans. Chacune comptabilise 32 000 heures de fonctionnement depuis sa mise en service. À l’époque, ce modèle appelé DIAMOND est une nouveauté de POMA qui lance sa cabine en aluminium (précédemment en fibre de verre). La construction aux Carroz n’était pas moins qu’une première en France !

À l’occasion de cet anniversaire, il est question de lui redonner une seconde jeunesse grâce aux mains expertes d’une vingtaine de techniciens. C’est le début d’un long travail. Le processus commence avec le démantèlement intégral de la cabine pour ne conserver que son ossature. Concrètement, il s’agit de démonter les vitrages, les banquettes, les portes et les planchers. Une opération de sablage permet à la cabine d’être totalement poncée et débarrassée de l’ancienne peinture. C’est alors qu’elle se retrouve totalement à nue, prête à subir quelques reprises de carrosserie pour effacer quelques rides naissantes avant la remise en peinture. Une fois parée de sa nouvelle robe, la cabine va sécher pendant plusieurs heures dans une pièce chauffée aux alentours de 40 degrés, c’est l’étuvage.

Ensuite, l’intégration des éléments neufs peut enfin commencer (vitres, nouveaux ouvrants, planchers, etc.). Le dernier sera le système de fermeture des portes, lui aussi remis à neuf. Chaque étape est minutieusement documentée dans un dossier de traçabilité pour garantir la sécurité et la transparence des différentes opérations.
Au bout de cinquante-cinq heures de travail, le remontage s’achève avec une série de tests qui permet la validation de la rénovation.

Chaque cabine est alors plus jolie pour cette deuxième vie… Protégée d’une bâche et installée sur un châssis de transport, il est temps de revenir aux Carroz.

L’entreprise Trombert a la lourde responsabilité de ramener les cabines jusqu’en station, plus précisément jusqu’au sommet de la Kédeuze par le chemin carrossable.  Le transport s’effectue par salve de cinq cabines (poids de charge d’environ 3000kg sur la remorque). Une fois arrivé là-haut, après 3h de route, le camion grue les décharge une à une. Voilà assurément une opération délicate où il est exclu de se précipiter. Les cabines sont arrimées avec des sangles textiles prévues à cet effet, puis soulevées sans peine par la grue pour enfin être déposées au sol, en attendant que les équipes SOREMAC prennent le relais.

La livraison est terminée. Il est temps de débâcher les cabines et de les acheminer une par une au garage à l’aide d’un tracteur télescopique appelé « merlo ». Cette manœuvre doit être opérée avant les premières neiges, et ce pour chacune des 66 cabines. Commence alors une véritable course contre la montre… et la nécessité d’une coordination parfaite entre toutes les parties prenantes.

Une fois à l’intérieur, les cabines attendent la dernière étape, celle du remontage.

Même si la cabine semble finalisée, elle reste dépourvue d’éléments essentiels à son utilisation. Le premier : le châssis (appelé « H » dans le jargon) qui permet l’interface avec la suspente. Le second : la pince, permettant la circulation sur le câble.

Les techniciens du domaine skiable commencent par fixer le « H » de liaison. Comme évoqué précédemment, cette pièce relie la cabine à la pince via la suspente mais pas seulement… Elle sert aussi d’amortisseur grâce à de petits plots jaunes en élastomères absorbant les vibrations du câble et des pylônes, ce qui rend le trajet en cabine plus stable et doux.

Avec l’assemblage de la pince et la suspente, le plus gros du travail est finalisé. Il reste quelques finitions et quelques réglages…

Cette rénovation des cabines de la Kédeuze permet également un nouveau standard en matière de confort des usagers. Les dossiers et banquettes font partie des éléments renouvelés en totalité – une cure de jouvence bien méritée ! Les revêtements en sky peu confortables vont laisser place à un ensemble de banquettes et de dossiers rembourrés, pour le plus grand plaisir des premiers skieurs de cette fin d’année 2024. Le domaine skiable a également fait le choix d’une alternance de siège en bleu et noir, ce qui permet de mieux identifier les places disponibles au moment de l’embarquement et d’avoir une cohérence avec les autres remontées mécaniques de la station (ex : télésièges des Molliets et de la Tête des Saix). Cette étape est assurée en collaboration par les équipes Sigma et Soremac dans les ateliers des Carroz, à 1800m d’altitude.

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La station des Carroz reçoit chaque année de nombreux vacanciers qui viennent pour la première fois ou reviennent fidèlement été comme hiver. Certains d’entre eux ont même investi dans un pied-à-terre. De quoi prouver leur attachement à notre territoire ! Mais d’ailleurs, pourquoi un tel engouement pour notre petit village de Haute-Savoie ? Pour répondre à cette question, rien de mieux que d’aller leur demander !

Pour notre « enquête #2 », nous avons souhaité rencontrer des vacanciers en pleine découverte de nos activités. Direction le spot ski 100% fun de la Cool Zone de l’Oasis, les étals gourmands du Marché des Producteurs et Artisans ou encore l’arrivée de la luge sur rail.

 Jean, Isabelle, Zoé et Gabin

Famille avec deux enfants de 8 et 9 ans (Allier)

« En tant que parents, on trouve que la Cool Zone est un endroit hyper sécurisé, surtout pour les enfants. On est de Samoëns mais si on vient ici, c’est parce qu’on aime bien se poser sous les palmiers lors du repas. Il n’y en a pas à Samoëns des palmiers [rires]. C’est pratique, il y a des poufs sur lesquels on peut s’asseoir. Ça évite de manger les fesses dans la neige ».

Jean-Christophe et Léo

Un père et son fils de 14 ans (Isère)

Léo – 14 ans : « La Cool Zone porte bien son nom, elle est cool ! J’ai fait l’air bag hier. C’était bien sympa ! C’était la première fois que j’essayais aux Carroz. J’en avais déjà fait en été à Morillon mais en ski, c’est différent. J’ai eu un peu d’appréhension, surtout parce qu’il faut atterrir avec les skis, mais j’ai quand même tenté un backflip. C’est presque passé [rires] ».
Jean-Christophe – 47 ans : « On vient en famille à la Cool Zone. On avait envie de faire une pause, et ici c’est agréable ».

Arthur, Lisa, Thomas et Anna

Une famille avec deux adolescents de 15 et 18 ans (Saône-et-Loire)

« On aime bien le lieu.  Avec la déco et la musique pour faire une pause dans la journée, c’est plutôt agréable. On vient faire le boardercross de temps en temps. En famille c’est rigolo à faire, on fait la course. Aujourd’hui, on s’est donné rendez-vous ici parce que c’est facile d’accès pour nous ».

Jean, Marie et Léonore

Famille avec une fille de 12 ans (Gard)

« La Cool Zone est plutôt cool [sourires]. On se retrouve, on fait une pause. C’est un point de rendez-vous parce que les palmiers sont faciles à trouver. Et on peut faire de jolies photos. Quand on envoie des photos des palmiers, on nous demande : qu’est-ce que c’est que ces palmiers sur la piste ?… ça nous fait rire ! On a cherché le bar par contre, on n’a pas trouvé [rires]. Mais ça ne fait rien c’est super sympa ! ».

Rémi, Marius et Charlotte

Un père avec deux enfants de 10 et 12 ans (Marne)

« C’est très bien la Cool Zone ! J’aime bien faire des sauts donc avec l’airbag, c’est parfait ! En plus, le fait que ça ne soit pas une activité payante permet de bien s’entraîner. C’est relativement sympa pour y manger le midi. Je n’ai pas encore fait le boardercross, mais ça reste assez plat donc avec les enfants ça peut être sympa, on peut faire la course ».

Faustine et Laurent

Un couple de 42 et 45 ans (Vaucluse)

« C’est super la Cool Zone, c’est top, génial même. C’est bien exposé. Il manque juste un peu de poufs, on a dû attendre un petit peu pour en avoir. On vient faire la pause déjeuner ici pour être assis sur autre chose que sur de la neige. On est à plat, c’est beau, il y a de la musique. Et c’est adapté aux débutants, on peut y accéder facilement ».

Maxime, Stéphanie, Sylvain, Iris et Lola

Famille avec trois enfants de 6, 10 et 15 ans (Vendée)

« Je trouve qu’il n’y a pas assez de tables pour s’installer. On a attendu 15 minutes… Sinon c’est bien, c’est beau et il y a de la musique. On aime bien faire les bosses, c’est ludique avec les enfants. On a hâte de faire l’airbag. On n’avait pas prévu de s’arrêter là, mais on est tombé dessus par hasard et on n’est pas déçu. Là maintenant, on est plutôt bien installé pour profiter ».

Maryline, Xavier, Elodie et Maxence

Famille avec deux adolescents de 15 et 17 ans (Doubs)

« Nous, on est des habitués de la Cool Zone.  Quand on vient skier sur le Grand Massif, on mange toujours ici. C’est sympa pour s’asseoir. Et aussi comme ça, ceux qui souhaitent continuer à skier peuvent le faire, pendant que d’autres font une pause sous les palmiers. Autour il y a de quoi faire, on peut se retrouver facilement. Puis, c’est facile d’accès, on a des débutants dans la famille, donc avec les pistes bleues ça passe bien ».

Yoan et Christian

Deux amis (Haute-Savoie)

« Il est plutôt bien ce Marché des Producteurs. On a fait plein d’achats, donc on est plutôt satisfait. Ça fait un bon complément dans la semaine par rapport au marché du mardi. Je trouve que c’est bien de mettre les producteurs locaux à l’honneur. On est ravi d’avoir acheté des produits à un producteur de La Frasse. On ne peut pas faire plus local ! On a pris des cadres de chez CRAG. On était assez bluffé parce qu’on pensait que c’était du fer et en fait, c’est du bois ! On a aperçu un cadre dans un restaurant sur les pistes et on nous a dit que c’était un artisan local. On n’habite pas très loin, donc pendant la saison hivernale, on est là tous les week-ends ».

Patrick, Guérande, Samuel, Justine et Malo

Famille avec trois enfants de 5, 12 et 17 ans (Normandie)

« On est venu pour acheter du fromage. On veut faire le plein avant de rentrer chez nous, car on est des fans. Par contre, on aurait voulu qu’il y ait plus de choix.
Patrick – le papa : « Moi j’ai acheté un cadre de CRAG ! Je suis trop content. J’adore le bois ! On dirait que c’est du métal, mais non, c’est du bois. C’est un cadeau pour moi-même [sourires], il faut bien se faire plaisir ».

Stéphanie et Jules

Famille avec un enfant de 16 ans (Jura)

« On est tombé sur le marché par hasard. Les producteurs nous plaisent bien, leurs produits aussi. On aime surtout la nourriture. On a pris des gaufres et là, on va aller prendre du fromage pour en ramener à la maison car on part demain ».

Hélène, Cynthia et Gabrielle

Famille avec deux adolescents de 15 et 17 ans (Lyon)

« On est agréablement surpris, parce qu’il y a de plus en plus de choix, en comparaison avec l’été. C’est un marché conséquent pour un petit village comme Les Carroz ».

Julia et Henri

Couple de 35 et 38 ans (Ardèche)

« C’est sympa ! On vient d’arriver dans la station. C’est l’Office de Tourisme qui nous a dit qu’il y avait ce marché en nous parlant des animations. On vient chercher du bon fromage et de la charcuterie pour faire honneur à la gastronomie locale… et surtout prendre des forces avant cette semaine de vacances sur les pistes [sourires] ».

Laurence, Jean-Philippe, Timothée, Audrey, Noa et Claire

Famille avec quatre enfants de 8, 12, 15 et 19 ans (Picardie)

« On aime bien ! Ça fait 20 ans qu’on vient donc on connaît bien. On voit que ça change. Je suis venue cet été et il y avait moins de producteurs. Quand on vient, on retrouve les mêmes personnes et il y en a des nouveaux. En tout cas, c’est diversifié. C’est ça qui est chouette, on arrive à s’y retrouver. Il manque peut-être de la charcuterie ».

Anthony, Claire et Auguste

Famille avec un adolescent de 16 ans (Lyon)

« Quasiment chaque année, on prend des savons de Marie-Agathe (Beauté Givrée). On adore ses produits, ils sont parfaits ! On alterne entre le marché du mardi et celui des producteurs le vendredi. On ne retrouve pas les mêmes choses. C’est vrai que le jour est bien choisi parce que c’est la veille du départ, alors on prend un petit souvenir ».

Charlie, Annie, Bastien et Julie

Famille avec deux enfants de 13 et 17 ans (Provence)

« C’est très mignon comme marché, pour le moment on n’a fait qu’une allée. Mais en tout cas, c’est mignon, il y a du monde. On a visité la ferme de Ballancy ce matin et on nous a conseillé d’aller goûter leur fromage. On part demain, alors on est venu faire nos petites emplettes. Les enfants en général, ils aiment bien les petits porte-clés ou les choses comme ça. Après, on n’a déjà pas mal fait les magasins aux alentours ».

Jean, Caroline, Auguste, Anaëlle et Océane

Famille avec trois enfants de 10, 14 et 18 ans (Lyon)

« On est venu au marché pour trouver des produits du terroir, des produits locaux et artisanaux.
Océane – 14 ans : « En fait, on vient chercher du fromage pour mon papi et ma mamie. Ma maman est en train d’en acheter actuellement ».

Bertrand, Caroline, Arthur et Louise

Famille avec deux enfants de 14 et 16 ans (Var)

« C’est sympa, ça permet de faire autre chose que du ski. Ça fait une semaine qu’on est là donc c’est notre fin de séjour. On a acheté des souvenirs pour nous et pour la famille. On vient tous les ans aux Carroz et on aime toujours autant faire un tour au marché. Il y a toujours des nouveautés, des stands que l’on ne connaît pas ».

Bastien, Cathy, Cyndie, Jeremy et Quentin

Famille avec trois enfants de 9, 12 et 15 ans (Provence)

« Il est très bien ce marché ! Il y a plein d’artisans assez chouettes. On rentre demain alors on fait un petit tour comme il fait beau aujourd’hui. On a craqué sur les chouchous et il y en d’autres qui sont au fromage. On a pris des gaufres pour le goûter… On est une famille de gourmands [sourires]».

Léa (9 ans)

« On vient tous les ans en vacances aux Carroz et on la refait tous les ans. Je l’adore… Ça va trèèèèès vite. Je la connais par cœur cette luge et pourtant, je ne m’en lasse pas. On a déjà essayé avec le masque VR. »

Marine (12 ans)

« C’était bien, j’aimerais que maman aille plus vite « .
La maman : « J’ai un peu d’appréhension, mais ça va, j’ai géré ma peur ».

Stella (7 ans)

« C’est trooop cool ! C’était troooop bien. J’ai bien aimé quand je prends le premier virage… Ça va tout droit. J’aimerais refaire ! On n’a pas freiné [le papa qui dit que si]. Elle est quand même courte la descente, je voudrais la refaire ».

Juliette (10 ans)

« Ça fait pas du tout peur ! J’ai adoré ! J’ai vraiment adoré quand ça allait vite et que ça faisait les zigzags, euh les virages. J’aimerais la refaire ! En plus, on a pris plusieurs tickets alors j’y vais tout de suite ! ».

Bastien (6 ans)

« C’était super, j’ai aimé, mais j’ai eu un peu peur. Mais je ne veux pas que maman aille plus doucement. Je veux bien refaire. La vue était belle ».

Océane (15 ans)

« Oh là là, c’était terrifiant. On a bien hurlé… Les sensations ressemblent un peu au manège dans une fête foraine. C’était ma première descente et j’ai trop aimé ! ».

Gaetan (21 ans)

« C’était franchement incroyable ! C’est la deuxième fois qu’on le fait… En vrai, à deux dans la luge, on rigole bien ! Celui qui est devant ressent plus les sensations, du coup, on va échanger nos places sur la prochaine descente « .

Rafaël (11 ans)

« J’ai crié tout le long, vous m’avez pas entendu ? C’était trop bien ! Je m’attendais pas à ça ! »

Tous les propos ont été recueillis durant la première quinzaine des vacances d’hiver 2024  (février).

Une oasis de neige

L’histoire raconte que lors d’un long et dur hiver avec peu de neige, un seul endroit du domaine skiable était blanc immaculé : ce lieu se fera alors appeler l’Oasis. Puis lors de la création du téléski en 1978, le nom de l’Oasis est tout simplement resté pour caractériser l’importante quantité de neige qui s’accumule dans cette zone. Alors pour garder l’identité symbolique de ce lieu, la zone ludique créée en 2015 s’est dotée de palmiers et autres décors exotiques pour former un univers unique et convivial dans un cadre emblématique.

Une oasis de détente et de partage

Parce que c’est avant tout une Cool Zone, l’Oasis c’est LE spot où la pause s’impose. A votre disposition : tables de pique-nique, transats et poufs pour bronzer sous les palmiers, ambiance musicale chill, le tout avec une vue imprenable sur la chaine des Aravis. Les mercredis des vacances scolaires, la pause se fait en mode ambiance avec un DJ set qui enflamme la Cool Zone !

Ici, on partage des rires, des premiers exploits, des gamelles, et surtout des moments inoubliables. Partagez-nous les vôtres ! Un compte Instagram dédié à l’Oasis partage vos plus beaux exploits et clichés.

SUIVRE L’ACTUALITÉ DE LA COOL ZONE VIA LA PAGE INSTA @oasislescarroz

À la construction de la télécabine en 2004, une pièce de 600 m2 a été intégrée au sous-sol du bâtiment. Cette dernière fait office de garage pour les 66 cabines de la Kédeuze. À ce stade, pour nous les usagers, il est difficile d’imaginer que les cabines aient leur propre zone de stockage et que plus aucune d’entre elles ne soient pendues sur le câble… Et pourtant, les équipes font appel à cette opération régulièrement durant une saison.

Question #1 : Pourquoi rentrer les cabines dans leur garage ?

En hiver, lorsque les nuits sont agitées et froides, il se peut qu’une congère se forme autour de la pince (le système d’accroche de chaque cabine sur le câble). Dans ce cas, le tout se bloque et empêche le bon fonctionnement au démarrage de l’appareil. C’est pour éviter cette configuration et une ouverture retardée le lendemain matin que les cabines sont mises au chaud et protégées dans leur garage.
Deuxième avantage : ne pas avoir de cabine sur la ligne permet de faire tourner le câble à vide pendant la nuit pour éviter la formation de givre. Cette mise en marche spéciale s’appelle d’ailleurs le « mode dégivrage ». Ça aussi, vous ne saviez pas que c’était possible, n’est-ce pas ?

Question #2 : Quelles sont les étapes pour procéder à la mise au garage des cabines ?

La toute première tâche est de préparer le cheminement des cabines pour la descente dans le garage. Pour ce faire, une partie du quai de débarquement (partie jaune) s’abaisse afin de ne plus être au même niveau que la cabine et donc créer un couloir de passage (cf. première photo VS deuxième photo). C’est alors que le personnel procède à la mise en marche via la commande centrale. Le premier point de vigilance réside dans le fait de s’assurer que les trains de cabine sortent de leur axe principal pour suivre l’axe dédié à la mise au garage.

Question #3 : quelle est la spécificité mécanique et technique ?

Assister à cette chorégraphie millimétrée est impressionnant. La prouesse mécanique et technique réside dans le fait qu’à aucun moment, les cabines ne s’entrechoquent entre elles. La cadence et l’espacement restent similaires à tout moment de la manoeuvre. Ceci est rendu possible grâce à des « doigts » plastiques constamment en mouvement. Ils avancent, se positionnent en avant et en arrière d’une pince, et font progresser la cabine de plusieurs mètres. Ils se détachent alors pour aller faire avancer une autre cabine en amont.

Question #4 : quel est le degrés de formation nécessaire à la manoeuvre ?

Le décyclage des cabines nécessite de la maitrise et de l’observation. La vérification de la bonne préparation à la manoeuvre constitue le plus gros du travail. Une fois que la procédure commence, la mission du personnel des remontées mécaniques est d’avoir une vigilance constante sur l’avancement des cabines car la mécanique peut s’avérer capricieuse… En règle générale, deux personnes sont à minima nécessaires pour cette manipulation. Si le vent est vraiment violent, alors trois personnes ne sont pas de trop. La formation au décyclage des cabines est continue. La répétition en conditions réelles reste la meilleure option pour être à l’aise sur l’opération. La plupart du temps, il faut compter une saison complète pour devenir un expert.